TEST - Atelier Rorona: The Alchemist of Arland

Pour le reste du gameplay par contre, le jeu fait une démonstration de classicisme absolument académique.

Les phases de combat sont tout sauf palpitantes, quoique, si Rorona prend des beignes, cela fera chuter ses HP et donc signifiera du repos obligatoire et donc perte de temps... Rhaaaaaaaaa !!! Les affrontements proposeront un classique système de tour par tour dans lequel chaque personnage accompagnant Rorona (les escortes) pourra soit attaquer, soit lancer ses techniques spéciales qui leur pomperont aussi des HP mais pour les escortes c'est nettement moins grave. D'ailleurs, les personnages qui se proposeront d'escorter la jeune et frêle Rorona au sein de mille dangers, lui demanderont sans gêne une petite compensation financière en échange... Oui, comme si elle n'était pas déjà suffisamment en galère, la pauvre fille devra raquer si elle espère ramasser quelques items avant de rentrer à l'atelier. Pour en revenir aux combats, Rorona sera la seule capable d'utiliser des objets en combat, qu'elle aura au préalable soit trouvés, soit créés pour les balancer à la tête de ses agresseurs. Et ce sont les seules "subtilités" que proposera le gameplay des batailles, qui ne sera décidément pas l'argument de vente primordial du jeu.

Le point essentiel qui fait l'âme du jeu est clairement l'alchimie. La petite Rorona sera amenée à confectionner de nombreux objets et mets divers (oui, l'alchimie c'est aussi de la cuisine) que ses clients lui commanderont. Afin de répondre à la demande qui se fera grandissante au fur et à mesure, elle devra apprendre de nouvelles formules et de nouvelles recettes grâce à des livres qu'elle lira dans l'atelier au cas par cas. Comme nous vous en avions parlé précédemment, chaque mixture coûtera non seulement des matières premières mais en plus quelques précieux HP pour l'effort que requiert la confection d'un produit. De plus, chaque élément ainsi créé recevra un indice de qualité qui sera déterminé par ceux des produits de base, ainsi que d'un léger pourcentage influençant les chances de réussite. En bref, tout a été pensé pour que les alchimistes en herbe passent des heures à contenter une armée de clients en quête d'objets et peaux de bête à mettre au coin du feu.