TEST - Assassin's Creed: Brotherhood

• Graphismes

Une fois encore, peu de changement. La modélisation de la ville et de l’environnement est une nouvelle fois sublime et les développeurs ont toujours le souci du détail. Nous retrouvons tout le charme de l’architecture italienne de l’époque. Rien n’est laissé au hasard, nous retrouvons à l’identique le Colisée, les thermes, le Vatican, etc. Les personnages principaux privilégient d’un travail un peu plus soigné mais nous retrouvons les mêmes habitants et assassins au fil de l’aventure. La variation des différentes étapes d’une journée, nous donnent droit à de magnifiques couchés et levés de soleil sur la capitale.

Malheureusement, les bugs sont également restés les mêmes, il y a toujours ce déchirement de l’image lors de défilement de certains décors, appelé tearing dans le jargon vidéoludique. L’effet d’escalier, ou aliasing, est toujours présent sur les ombres et certains contours. Parfois, certains éléments apparaissent plus tard que d’autres (clipping), toutefois, ce dernier point a été amélioré par rapport aux précédents épisodes.

De plus, comme les développeurs souhaitent proposer une ville énorme, disposant d’un horizon très éloigné, le framerate en pâtit et il sera extrêmement rare de profiter du jeu à pleine vitesse.

Le moteur graphique reste donc le même que celui d’Assassin’s Creed II et il n’y a pas d’évolution, ni de révolution d’un point de vue visuel. Le résultat est cela dit remarquable et c’est toujours un réel plaisir de flâner et de vivre réellement l’aventure comme si nous y étions, ceux qui sont déjà allés à Rome, s’amuseront à reconnaître toutes les différentes rues et monuments. L’équipe a fait un travail incroyable au niveau de la recherche en se rendant sur place mais nous espérons avoir un peu plus pour le prochain.

• Bande-son

Les musiques sont toujours orchestrées par Jesper Kyd et les thèmes principaux des premières aventures d’Ezio sont repris. Chose assez logique puisque nous sommes avec les mêmes personnages à la même époque. Il y a tout de même de nouveaux morceaux et l’aventure est toujours aussi rythmée.

Les bruitages sont de bonne facture, le doublage anglais bénéficie toujours d’un soin particulier et durant les passages avec Desmond, nous avons même l’impression de jouer à Uncharted, puisque les phases d’exploration se ressemblent et le doubleur du héros présent n’est autre que Nolan North (Nathan Drake). Nous vous conseillons d’ailleurs fortement d’y jouer en anglais afin d’avoir une sensation d’immersion plus grande et de profiter des accents si charmants des doubleurs qui font un réel effort. De plus, il y a une séquence avec l’armée française et vous risquez de perdre tout l’intérêt de ce passage en y jouant en français. Même si ce dernier est loin d’être mauvais, il manque tout de même cette touche d’accent italien.