Une série qui gagnerait à être plus connue.
Le monde d’Ar nosurge: Ode to an Unborn Star se divise en différents gameplays : la "map-monde" n’est qu’une succession d’artworks sur lesquels vous faites vos choix de déplacement. Une fois dans un donjon ou une carte spécifique, vous êtes alors libres de vos mouvements, mais n’évoluerez que dans des décors vides et sans grand intérêt. La réalisation 3D laisse à désirer, le plus gros du budget n’ayant visiblement pas été mis dans les graphismes.
Là où le jeu retient toute notre attention cependant, c’est au niveau des musiques. Les compositions de Ken Nakagawa, accompagnées des vocales de Akiko Shikata, sont magnifiques, oscillant entre le mystique et le féérique. La qualité de certaines pistes reste cependant inégale face à d’autres, mais l’ensemble de la bande originale se laisse écouter avec plaisir.
Au final, Ar nosurge: Ode to an Unborn Star et ses maladresses, tels que ses dialogues excessivement longs, sa linéarité ou sa réalisation à l’ancienne, en font un réel diamant brut, qu’il appartient au joueur de tailler, en prenant le temps de découvrir un à un les différentes facettes de son univers. Un peu de patience après des débuts difficiles, et à l’image des relations que vous cherchez à approfondir dans le jeu, vous tiendrez entre vos mains non pas une manette, mais un petit bijou qui dure 30-40 heures en ligne droite.
- Les musiques
- L'univers d'Ar et sa mythologie
- Le character design sympathique
- Le scénario qui met du temps à décoller
- Trop de dialogues
- La réalisation un peu faiblarde
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