Agents of Mayhem : Au cas où vous auriez un doute, la vignette ne correspond pas à Saints Row IV. Mais avouez que vous y avez cru...
Il ne faut pas oublier de signaler qu'Agents of Mayhem prend place dans un monde ouvert un peu inutile, car vide (déjà dit), petit et sans réelle saveur. Passer d'un objectif à l'autre est plus une perte de temps qu'autre chose et ce Séoul-là ne donne pas vraiment envie d'être parcouru, surtout pas en véhicule au vu de la conduite chaotique, sinon incompréhensible (un coup c'est rigide, un coup c'est savonnette) ou en faisant des séances de grimpette (la croix et la bannière...).
Un monde ouvert un peu inutile.
Ce qui veut sous-entend aussi qu'il est possible de vivre son aventure de plusieurs façons. Soit en fonçant jusqu'à la dernière mission de l'histoire, soit en réalisant des opérations annexes, aussi utiles pour débloquer des héros que pour renforcer l'intrigue de chacun. Il y a un peu de remplissage aussi avec certaines tâches déclinées en plusieurs fois. Elles se justifient par le fait que la base Ark peut, elle aussi, grimper en niveau.
Du coup, la durée de vie d'Agents of Mayhem n'atteint pas des sommets pour un titre du genre. Même en prenant le temps de déverrouiller l'ensemble du casting, une dizaine d'heures suffira à voir le générique de fin, le sentiment du devoir accompli et sans réelle envie d'y retourner pour le 100 %.
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Je crois que je vais passer mon tour.