Nous avons testé le multijoueur à trente-deux contre trente-deux.
Comme annoncé, Battlefield 4 a été présenté lors de la conférence d'Electronic Arts dans sa version multijoueur, où il a également été annoncé qu'un aperçu du jeu en ligne nous serait donné sur le salon avec des parties à trente-deux contre trente-deux. Nous nous y sommes donc essayés sur le stand de l’éditeur, sur une version PC, mais avec une manette Xbox One en main, dans des conditions similaires à celle de la vidéo de gameplay dans le niveau chinois.
La partie, longue de près de vingt minutes, nous plongeait donc dans une capture de drapeau avec une escouade de quatre joueurs, dans une équipe de trente-deux, nos compagnons ayant la particularité de servir de point de réapparition supplémentaire. Après chaque mort, nous pouvons donc choisir de respawn dans notre base initiale emplie de véhicules, sur une des zones dont nous possédons le drapeau, ou près d’un des soldats de notre petite unité, pour un vrai rapprochement avec trois autres joueurs avec qui nous pourrons facilement collaborer.
Le principe de base reste cependant le même que celui d’un mode de capture de drapeau dans n’importe quel jeu de tir : conserver un maximum de temps nos drapeaux et tenter de voler les bases ennemies en éliminant nos adversaires dans la zone et en restant à côté du drapeau. Mais bien évidemment, avec la série Battlefield, il ne s’agit pas que de tout faire exploser pour être le plus efficace. Non seulement les escouades renforcent la sensation tactique du projet, mais malgré la taille de la carte - immense pour accueillir soixante-quatre joueurs -, il nous faut avancer stratégiquement, à tâtons, pour pouvoir avoir une chance de prendre le dessus sur l’adversaire. Ou alors il faut sortir l’artillerie lourde, à coup d’hélicoptères, tanks et bateaux armés, pour attaquer nos ennemis de front ou viser les fondations du bâtiment principal pour qu’il s’affaisse en temps réel devant nos yeux ébahis. Quand il était encore debout, le camp étasunien pouvait tenter de prendre l’ascenseur pour atteindre son sommet, capturer le drapeau chinois et sauter de la bâtisse en utilisant son parachute, un assaut tendu du plus bel effet.
Nous avions accès aux quatre classes classiques, et à quelques armes, toutes plus criantes de vérité les unes que les autres, que ce soit au niveau du détail ou pour les sons émis. L’ambiance sonore, avec les balles qui fusent, les véhicules qui se déplacent ou encore les débris qui jonchent le sol, demeure probablement inégalée. Quant aux graphismes, que dire à part que le niveau est tout bonnement magnifique, avec des buildings criant de vérité à l’intérieur comme à l’extérieur, un point d’eau très réussi et surtout des décors destructibles jusqu’à l’effondrement. Pour vous donner une idée de l’ampleur de la précision des détails, une fois l’immeuble principal écroulé, tout un pan de la ville va se retrouver couvert de poussière, et la zone où se situe le bâtiment va laisser sa place à un champ de ruines prétexte à une nouvelle guerre au sol.
Stratégique, dynamique, magnifique, le jeu de tir a véritablement tous les atouts pour les adeptes de champs de bataille larges, reste à savoir si des cartes plus resserrées sauront briller tout autant dans la version finale.