RÉTRO - Hitman: Absolution - Dans les épisodes précédents...

Dernier épisode en date, Hitman: Blood Money, sorti en 2006, n'a pas hérité des tares de son grand frère Hitman Contracts. Techniquement déjà, la différence se fait sentir. Les graphismes sont plus beaux et, par exemple, le passage à La Nouvelle-Orléans est très bluffant. Il y a du monde, beaucoup de monde, sans souci de framerate, sans gêne pour avancer.

D’entrée, Hitman: Blood Money affiche ses changements. Le premier d’entre eux titille les oreilles : il s’agit de la musique Ave Maria, désormais utilisée comme thème principal. Surprenante à bien des égards, cette chanson rajoute de la profondeur à un héros tourmenté et complexe. La bande-son en général est de très bonne qualité. Le gameplay, quant à lui, est parfaitement adapté et il nous permet d’accomplir les missions sans trop de mal ; missions qui nous emmènent une fois encore aux quatre coins du monde.

En faisant abstraction d’une IA toujours aussi limitée, nous avons là l’opus le plus abouti de la franchise, dont les qualités n’ont cessé d’être vantées par la presse et les joueurs.

Et maintenant ?

Si Hitman: Absolution, le prochain opus des aventures de 47, suscite une attente presque insoutenable auprès des fans, les raisons en sont multiples. Le simple fait de retrouver 47 - héros charismatique s’il en est, ainsi que sa panoplie de gadgets et son costume - suffit à attirer l’attention. À cela s’ajoute ce qui a fait le succès de la franchise : immersion, gameplay et scénario.

Néanmoins, là où Hitman: Absolution devra nous prouver qu’Hitman n’est pas mort, c’est dans les quelques points noirs qui ont tant fait grincer des dents. L’IA, notamment, se doit d’être plus convaincante que par le passé. Les nouveautés, elles, ne devront pas dénaturer la série. Simplifier le jeu pour que les néophytes puissent découvrir 47, oui. Casser la notion de difficulté, non. Il faut juste trouver un juste milieu et nous aurons la réponse très, très bientôt.