RÉTRO - Hitman: Absolution - Dans les épisodes précédents...

L’année 2002 marque le retour de 47 avec Hitman: Silent Assassin. Et quel retour ! Exit les phases d'action du premier volet et bonjour l'infiltration. Celle où notre ventre est noué au moindre pas, à la moindre tentative que nous accomplissons. Celle où occire uniquement la cible principale est bien plus difficile qu’il y parait. "Pourquoi s’embêter ? " me direz-vous. Parce que Hitman: Silent Assassin intègre un système de classement, qui pousse le joueur à préférer la discrétion au génocide. Il a deux buts : montrer que nous maitrisons l’art du meurtre furtif et débloquer des armes cachées. Simple, efficace, il ajoute de l’intérêt à un jeu déjà généreux en bonnes idées.

Le scénario est encore une fois très bon et prouve que la retraite n’est pas faite pour tout le monde, y compris 47. En même temps, il aurait été dommage d’abandonner un héros au potentiel si grand. Sinon, la bande-son est excellente, meilleure encore que celle de son prédécesseur (ah… ce thème principal... ) tandis que les sauvegardes sont, enfin, autorisées en pleine partie.

Hitman Contracts

Jugé comme le vilain petit canard par les fans, Hitman Contracts a, il est vrai, de quoi faire grincer des dents. Par où commencer ? Au début des missions, plus de budget, plus vraiment de choix d'armes et moins de préparation. Pourquoi ? Tout simplement parce que nous parcourons les souvenirs de 47, blessé dans un hôtel, alors obligé de revivre certaines de ses aventures. Du coup, l’équipement changeant trop peu, l’immersion du joueur en ressort inhibée.

Ensuite, l’intelligence artificielle fait cruellement défaut et montre des comportements étranges, entre actions improbables et incohérentes… Graphiquement, le jeu est aussi beau que Hitman: Silent Assassin. Le hic ? Deux ans les séparent. Nous étions donc en droit d’attendre quelque chose de plus agréable. Sans être laid, Contracts a une impression de déjà vu qui tache un peu. Dommage.

Enfin, l’une des nouveautés - car oui, il y en a quand même eu quelques-unes - qui a le plus déplu aux fans est l’introduction d’un pseudo bullet time. Hé oui, un bullet time, façon Max Payne (référence ultime). Ce dernier s'active lorsque nous sommes sur le point de mourir, afin de laisser une seconde chance aux moins doués d’entre nous. Seulement voilà, un bullet time dans Hitman, c’est contre nature et en totale inadéquation avec le challenge.