Vous prendrez-vous au jeu d'acteur ?
Les lumière s'éteignent, le rideau s'ouvre, la salle comble fait silence. Sur les planches, le Baron Dashforth, assis sur son siège de velours, vient raconter sa vie de chasseur de démons. Mais attention, ne croyez pas tout ce qu'il raconte, en bon Tartuffe, il est avant tout là pour sa propre gloire et pourrait avoir tendance à en ajouter un peu trop.
C'est sur ce scénario que Foul Play débute et le joueur incarne le Baron lui-même dans ce beat'em'all en scrolling horizontal. Pas de barre de vie ici, que nenni Monseigneur, en lieu et place se trouve le "mood-o-meter" attestant de l'enthousiasme de la plèbe. Plus les combats seront spectaculaires et fluides et plus ils en redemanderont !
Le gameplay est basique, se composant d'une touche de saut, trois pour les différentes attaques et une dernière pour esquiver. Ainsi, si prendre la manette et s'amuser est donné à tout le monde, chacun n'arrivera pas pour autant à enchaîner les combos et à gagner le cœur de la foule.
Décomposé en scènes (= 1 combat), et en actes (= 1 boss), Foul Play réclame une certaine dextérité sur certains passages, notamment pour ceux qui veulent remplir tous les challenges qui ponctuent la pièce (comme atteindre un combo de 50, 100, 150... durant le combat d'un boss). Le tout se fait avec un sourire en coin qui peut parfois s'étendre davantage lors de certains passages. Un affreux pirate qui oublie son texte (pourtant résumé à un mot), le souffleur qui monte sur scène pour l'aider, et la magie reprend.
Comme la plupart des beat'em'all, Foul Play risque de ne pas se renouveler assez régulièrement au cours de l'histoire, ce qui peut provoquer une forme de lassitude. Cette dernière est heureusement compensée par le besoin de voir s'afficher le plus gros score à l'écran et la possibilité de jouer en coopération.
Foul Play est prévu en septembre sur XBLA et PC.