Vivendi n'a rien tenté durant le conseil d'administration d'Ubisoft. Un peu de répit pour la firme française ?
L'assemblée générale d'Ubisoft daté du 29 septembre 2016 préfigurait une vive bataille face à Vivendi, principal actionnaire de l'éditeur français après une série d'investissements hyper intrusifs. Le conglomérat dirigé par Vincent Bolloré réclamait sa représentation au conseil d'administration au regard de sa part dans le capital. Il n'a finalement rien tenté par la force et, d'après son communiqué de presse, « s’est abstenu lors du vote des résolutions ». En revanche, son droit de vote sera « double » à partir de 2017.
Du côté d'Ubisoft, il y a matière à sabrer le champagne. La firme française a publié un communiqué dont le titre en disait long sur les conséquences de l'assemblée générale : « Les actionnaires d’Ubisoft soutiennent la stratégie et le management d’Ubisoft ». Les mandats d'Yves Guillemot et de Gérard Guillemot ont, par exemple, été renouvelés, mais, à contrario, certaines mesures liées à la rémunération des employés ont été rejetées. Le premier a d'ailleurs été réélu à l'unanimité en qualité de PDG d'Ubisoft lors du conseil d'administration. Il s'est exprimé :
Nous nous réjouissons de la confiance renouvelée de l’immense majorité des actionnaires. Ubisoft poursuit sereinement sa stratégie de croissance et de création de valeur.
Vivendi a donc opté pour l'attentisme, malgré sa position de force dans le capital (22,8 %, premier actionnaire). Il a évoqué « un actionnariat à long terme ». La suite au prochain épisode.
 Maxime CLAUDEL (Saint_Pitch)Rédacteur - Responsable des tests |
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| Fan de LEGO, de sports (NBA, foot, F1), de cinéma, de technologie, de jeux vidéo (lol). Amateur de jolies femmes et (gros) joueur de Magic: The Gathering. | ||
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