SFR cherche toujours à redresser la barre.
Depuis l'arrivée de Free dans le secteur de la téphonie mobile, les opérateurs historiques (Orange, SFR et Bouygues Telecom) ne sont pas au beau fixe. Baisses de prix, licenciements... Bénéfique pour le client, l'impact Free Mobile ne l'est pas autant pour tout le monde, quelle qu'en soit la raison profonde.
Vivendi, maison-mère de SFR, a déjà évoqué la possibilité de se séparer du carré rouge par le biais d'une vente, ou d'établir un partenariat avec un autre acteur du marché afin de renforcer son image et réduire ses dépenses. En ligne de mire : Bouygues Telecom. Déjà évoquées à plusieurs reprises, des "discussions exploratrices" qualifiées de "sérieuses" entre les deux opérateurs pourraient avoir lieu actuellement dans le but, non pas de s'allier complètement sous une seule et même bannière, et ce pour des raisons de concurrence, mais de partager leurs réseaux. Cette démarche pourrait, selon des analystes financiers, faire économiser environ 450 millions d'euros à Bouygues Telecom par an, un « bol d'air » comme le dit le Journal du Dimanche pour celui qui « a perdu 16 millions d'euros au troisième trimestre ».
Numéricable et Free avaient également été évoqués par le passé comme de potentiels alliés pour SFR, mais toutes les discussions à ce sujet semblent avoir été avortées.
Reste à savoir maintenant, si cela se produit, si l'arrivée du quatrième opérateur ne finirait pas par une union en deux clans (SFR et Bouygues Telecom d'une part et Free et Orange de l'autre), gardant ainsi quatre types d'offres distinctes tout en proposant seulement deux réseaux. Bien qu'à surveiller au niveau de la concurrence, cela serait, technologiquement parlant, un énorme pas en avant pour l'utilisateur final. Affaire à suivre.