Les chiffres, rien que les chiffres.
Depuis hier, la PSVita est disponible sur l'ensemble des territoires. De ce fait, les premiers chiffres occidentaux ne devraient plus trop tarder à tomber et, pour le moment, nous n'avons que les charts japonais pour nous faire une idée du succès de la dernière console portable de Sony. Mais pas seulement. En effet, vous n'êtes pas sans savoir qu'une poignée d'analystes est en charge de faire des prévisions quant aux performances de tel ou tel produit. Concernant la PSVita, certains pensent que, même si elle possède un line-up conséquent et qualitatif et des possibilités technologiques hors du commun, elle doit faire face à tout un tas de challenges induits des tendances actuelles.
À en croire Madame Irma, Sony devrait écouler pas moins de 12,4 millions de PSVita cette année (soit 2,2 milliards de dollars générés par les consoles et les jeux), si tant est que le prix finisse par baisser, aux alentours des 180 $. Selon les analystes, les lancements européens et américains seront similaires à leur homologue japonais : une grosse première semaine, puis des ventes qui se tassent, que seule une réduction de tarif pourrait stimuler (dans le sillage de la 3DS). Apparemment, les consommateurs ne sont pas prêts à mettre plus de 200 $ pour un tel objet, si exceptionnel soit-il.
Les clefs du succès de la PSVita se prénomment le PlayStation Store et le cross-play : l'un pour sa capacité à fournir du software périodiquement et pas cher, l'autre pour l'attractivité qu'il apporte auprès des joueurs PlayStation 3. Et c'est principalement sur ce levier que Sony devra appuyer, étant donné que c'est une force que ne possèdent pas Apple, Samsung ou Microsoft.
Quant à la concurrence des smartphones et autres tablettes, Jia Wun, Senior Analyst chez Strategy Analytics, explique très bien la situation :
Pour survivre à la pression des smartphones entrant dans le monde du casual gaming, Sony va devoir inventer des gameplay nouveaux et investir énormément dans du contenu exclusif.