Sony reconnaît pour la première fois que les composants de sa PlayStation 5 coûtent actuellement plus cher que son prix de revente.
Sony a dévoilé son bilan financier pour le troisième trimestre de l'année fiscale en cours, avec des résultats impressionnants dus au lancement réussi de la PlayStation 5. La console next-gen s'est vendue à 4,5 millions d'exemplaires avant le 31 décembre 2020, et vise désormais les 7,6 millions en circulation d'ici la fin mars, si les stocks le permettent.
Au détour de son diaporama de présentation, une information intéressante sur la PS5 s'est glissée. Le constructeur justifie ses bons résultats dans la division Game & Network Services par des ventes de jeux accrus, un accroissement des abonnements au PS+ et une marge accrue sur les ventes de la PS4, qui contrebalancent des déficits dus aux coûts administratifs et publicitaires du lancement de la next-gen et... des pertes sèches sur la vente de chaque PS5.
Perte résultant de prix stratégiques pour la PS5 qui ont été définis comme inférieurs aux coûts de fabrication.
Si de nombreuses analyses avaient imaginé que la PS5 était vendue à perte en raison de ses composants onéreux et de son prix de vente relativement attractif, c'est la première fois que le constructeur reconnaît officiellement que les coûts de fabrication de la console sont plus élevés que son tarif de revente. Rien de surprenant, mais l'information reste importante pour comprendre le fonctionnement de l'industrie, et la stratégie de SIE, qui prévoit de se refaire en vendant des jeux et des services, puis des consoles avec des composants moins chers.
La PlayStation 5 n'est cependant toujours pas disponible à l'achat faute de stock, au contraire de ses jeux et accessoires.
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