Après plusieurs heures, le prochain Zelda est-il toujours aussi bon ?
Un tournant radical qui ne déroute pas
Satoru Iwata a confirmé en octobre dernier que A Link Between Worlds bousculerait les habitudes de la série en supprimant les objets trouvés dans les donjons. Désormais, il est nécessaire de les louer ou de les acheter chez Lavio, un mystérieux vendeur itinérant. Si cela est effectivement un changement radical dans la série, nous n'avons pas eu l'occasion de réellement y voir une grande différence. En effet, pour entrer dans chacun des premiers donjons, il est nécessaire d'avoir obtenu un objet au préalable qui sera majoritairement utilisé dans tout le lieu... jusqu'au boss qui réclamera à nouveau l'utilisation de l'item en question. Au final, le seul véritable changement est qu'il faut débourser quelques rubis pour obtenir les objets, de quoi ajouter quelques séances de farming au jeu pour en récupérer. À noter que la location n'est pas excessive, mais que les objets sont perdus en cas de mort, obligeant à faire un aller-retour supplémentaire. L'achat est en revanche quelque peu plus onéreux, mais reste encore acceptable pour se procurer certains objets essentiels.
Pour la première fois, Link n'a plus à récupérer des bombes ou des flèches au cours de son périple. Chaque utilisation d'objet fait appel à la jauge d'endurance qui se remplit automatiquement. Impossible donc de se retrouver à court plus de quelques secondes. L'endurance sert également à se transformer en peinture durant l'épisode, apportant une nouvelle dimension aux énigmes. Si les donjons sont globalement plus courts que dans les épisodes précédents, certains passages demandent plus de réflexion, tout du moins dans les débuts, tant que l'utilisation de cette capacité ne vient pas automatiquement à l'esprit.
L'un des éléments qui changent réellement en revanche, est le besoin de se rendre auprès d'une girouette pour sauvegarder son aventure. Impossible de couper le jeu en catastrophe, il faut désormais s'arrêter à un endroit précis.
Nostalgie quand tu nous tiens
Un nouveau volet des aventures du héros du temps, qui fait directement suite à l'un des meilleurs épisodes de la saga, cela ne se refuse jamais, surtout quand il relance une telle vague de nostalgie. Malgré ses nombreuses ressemblances avec A Link to the Past qui font penser que « quand même ils se sont pas trop foulés », A Link Between Worlds apporte également son lot d'inédits qui font de lui un jeu à part, mais surtout un must have pour cette fin d'année. Et en plus il est drôle !
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