Après plusieurs heures, le prochain Zelda est-il toujours aussi bon ?
Annoncé lors d'un Nintendo Direct en avril dernier, The Legend of Zelda: A Link Between Worlds arrive bientôt. Se plaçant comme une suite de l'épisode A Link to the Past sorti sur Super Nintendo en 1992, il reprend sa carte pour y instaurer une nouvelle histoire. Nous avions déjà eu l'occasion de l'essayer le temps d'un donjon, mais le jeu a bien muri depuis et nous avons donc posé à nouveau nos mains dessus pour tester les premières heures de jeu.
En bon fainéant qui se respecte, Link débute sa nouvelle aventure comme toujours dans son lit, cauchemardant d'une bataille épique contre un horrible monstre. Heureusement, le fils du forgeron vient le réveiller pour le rappeler à l'ordre et le remettre au travail, car oui, dans cet épisode, Link a un emploi ! Il est apprenti forgeron. S'ensuivent quelques discussions qui amènent le détenteur de la Triforce du courage à porter une épée à un soldat. Avant d'être un héros de légende, il faudra s'atteler à la basse besogne de coursier. Ce que le petit personnage au bonnet vert ne sait pas encore, c'est que cela va le confronter à Yuga, un être maléfique qui capture dès les premières minutes de jeu Céres, l'une des descendantes des sept sages en la transformant en peinture. L'épopée peut débuter.
Comme un air de déjà vu
Les joueurs de A Link to the Past n'auront aucun mal à se retrouver sur la carte, qui ne change que très peu d'un épisode à l'autre. Même dans les donjons, certaines similitudes ne sont pas sans faire sourire et jouer à ce nouveau Zelda est comme relire un vieux livre et retrouver certains détails croustillants oubliés. Sauf qu'ici, les détails ne sont pas oubliés, mais bel et bien nouveaux. Un raccourci par-ci, un nouveau personnage par-là et le bonheur de redécouvrir le jeu est immédiatement de retour. Par ailleurs, des clins d'œil à d'autres épisodes sont présents, comme le masque Majora accroché au mur dans la maison de Link, la mention du Ranch Lonlon et bien d'autres encore que nous vous laissons découvrir par vous-mêmes.
De même, l'histoire a beau être différente, elle reprend le schéma habituel de la saga, à savoir un enfant courageux qui se retrouve impliqué à son insu dans une aventure pour sauver le monde, en commençant par réunir les trois pendentifs liés à la Triforce. Rien de bien original, et pourtant des différences marquantes viennent percuter l'esprit de tous les adeptes qui connaissent chaque épisode par cœur, de quoi combler tous les joueurs en somme.
Une pépite pour les yeux et les oreilles
Si le plan de l'opus de Super Nintendo a été repris, les graphismes ont été totalement revus. Plus coloré, avec de nombreuses animations (les herbes qui bougent au gré du vent, des oiseaux qui s'envolent à notre approche...), A Link Between Worlds est un vrai régal pour la rétine. De plus, la 3D, qui sait pourtant se faire discrète, apporte une réelle profondeur au gameplay, les développeurs ayant mis l'accent sur les différents niveaux dans les donjons. Les phases en peinture sont également très belles, avec un style très particulier qui n'est pas sans rappeler Mario Paper avec une touche de Zelda en cel-shading (Wind Waker, Phantom Hourglass et Spirit Tracks).
En ce qui concerne les musiques, certaines sont juste remastérisées, d'autres sont nouvelles. Quoi qu'il en soit, le jeu ne perd pas ses sons inimitables (si si, cette musique d'ouverture de coffre que vous êtes tous capables de fredonner) tout en apportant une nouvelle fois un vent de fraîcheur appréciable.
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