La nouvelle exclusivité de Sony est passée entre nos mains.
S'il y a une production qui a su attirer notre attention durant le Jump Festa 2014, c'est bien Freedom Wars. En effet, il y a quelque temps de cela, Sony Computer Entertainment annonçait une nouvelle exclusivité pour la PlayStation Vita : un hunting game dans un monde futuriste. Pour vous remettre rapidement dans le contexte, nous entrons dans la peau d'un prisonnier qui se doit de protéger des civiles de divers terroristes pour réduire sa peine. Ici, notre objectif était de libérer des innocents situés dans le corps de monstres gigantesques.
Un coup c'est blanc, un coup c'est noir...
Pour commencer, visuellement, c'est correct. C'est "beau" sans être transcendant. Les textures sont plates, les décors sont vides, la gestuelle est parfois rigide, mais où sont donc les points positifs ? Les effets de lumières sont plutôt bien réussis, et la modélisation des protagonistes (héros, ennemis, etc.) est convenable. Lorsque plusieurs éléments sont affichés à l’écran, nous avons pu constater une toute petite chute de framerate de temps à autre, mais rien de bien alarmant.
La partie commence et nous avons été déroutés par la prise en main. En effet, de prime abord, le gameplay est complexe. Une tonne de possibilités sont offertes aux joueurs. Ce dernier peut courir, sprinter, agripper un mur, sauter des obstacles, attaquer au corps à corps ou à distance, immobiliser un adversaire, enchaîner une tonne de coups dévastateurs, et nous en passons. De plus, celui-ci peut user d'une espèce de grappin pour accomplir diverses tâches. Par ailleurs, il est un élément essentiel aux combats. En soi, il vous faudra un léger temps d'adaptation avant de maîtriser à 100 % votre prisonnier.
Les premiers ennemis font leur apparition et il faut dire que ces derniers manquaient d'un poil de réactivités, rendant alors les affrontements affreusement lents. Ce n'est qu'à la parution du premier titan que nous avons pu prendre réellement notre pied. Pour sûr, ces phases sympathiques ont su nous charmer comme il se doit et il était temps. Nous coopérions avec d'autres participants pour extraire une jeune femme située dans la poitrine de la bête géante. Mitraillettes, bazookas, bombes, lames tranchantes, tout était bon pour achever le monstre le plus rapidement possible. Une fois à terre, nous nous devions d'extraire et de mettre à l'abri la ravissante innocente. De ce fait, une sorte de « porte de sortie » était indiquée sur le radar. Nos camarades devaient alors protéger nos arrières pendant que nous portions secours à la demoiselle.
Que pouvons en dire finalement ? Le concept est plaisant. Bien que visuellement Freedom Wars n'ait pas de quoi faire sauter au plafond, le titre propose différentes phases coopératives extrêmement jouissives et intenses. Un coup c'est blanc, un coup c'est noir, il faudra donc mettre la main sur la production, dans sa version définitive, pour se donner un réel avis.