Jeu indie de la semaine : Love Hotel

Le jeu indie de la semaine est une chronique qui a pour vocation, comme vous l'aurez aisément deviné, de vous présenter un jeu indépendant chaque semaine. Le but est ainsi de faire découvrir des titres originaux qui ont une atmosphère, une ambiance ou un gameplay qui donne toutes ses lettres de noblesse au jeu indépendant. Précédemment, nous vous avions présenté Fakteur, et cette semaine nous allons nous pencher sur Love Hotel.

Les love hotels ne sont pas très connus en France. La raison vient principalement du fait que les couples utilisent plutôt leurs domiciles, les toilettes des clubs ou encore les cabines d'essayage afin de copuler. Mais au Japon, ce n'est pas pareil, les love hotels sont ancrés dans la culture populaire et sont loin des clichés des motels américains où des filles de joie vont accueillir les clients.

Mais qu'est ce qu'un love hotel alors ? C'est tout simplement un hôtel dédié aux plus grands fantasmes, pour permettre à deux personnes de pouvoir « passer du bon temps » dans des chambres aux décorations les plus loufoques. Ainsi, les amoureux peuvent aller faire des folies dans des ambiances de rame de métro, de cabinet de gynécologue et autres. Le concept est apparu durant l'ère Showa avant que le nom de love hotel s'officialise en 1960 (à l'époque il en existait pas moins de 2 700 rien que pour la ville de Tokyo).

À noter que l'on trouve aussi ce genre de demeures en Corée du Sud, en Thaïlande, en République Dominicaine, dans la plupart des pays d'Amérique du Nord et du Sud, et enfin il existe un love hotel qui a ouvert ses portes en Australie en août 2011. Et c'est de là que nous vient le soft de ce jeu indie de la semaine. En effet, ce sont trois étudiants de l'université d'Adélaïde qui sont à l'origine de Love Hotel avec la société 3 Silly Hats. Mais n'attendons pas plus et allons voir si ce jeu est vraiment un soft obscène et pornographique ou un simple jeu original de gestion de love hotel.