Nintendo comptant sur la loi anti-piratage se retrouve incapable de punir les détaillants pour le stockage de dispositifs "flashcards" illégaux.
Les gros détaillants japonais ont encore une fois un stock important de cartes R4, malgré que la vente de celles-ci ait été rendue illégale depuis l'an dernier au pays du Soleil Levant.
En Février 2009, Nintendo et plus de 50 autres entreprises ont fait campagne avec succès, militant pour l'interdiction totale des cartes R4 au Japon. Ce dispositif permet aux possesseurs de consoles Nintendo DS et DSi de jouer gratuitement à des jeux officiels piratés ainsi qu'à des homebrews, faisant ainsi perdre à la société des milliards de dollars de revenus chaque année.
Dans les mois ayant suivi cette campagne, de plus en plus de détaillants ont retiré les R4 de leurs articles en vente, mais 1UP fait savoir que beaucoup d'entreprises continuent d'en stocker et de les commercialiser, y compris une boutique située à Osaka qui a érigé une grande bannière pour promouvoir le R4 Majicon.
Malheureusement, alors que la vente des cartes R4 est toujours illégal, les autorités japonaises sont incapables de faire leur travail, car le projet de loi initial ne précisait pas les sanctions pénales qui pourraient prendre application en cas d'infraction.
En novembre dernier, le président de Nintendo, Satoru Iwata, a déclaré que le piratage était "une guerre sans fin". Il semblerait que les détaillants de dispositifs R4 viennent de lui donner raison.