Une rencontre comme nous en faisons peu.
Concernant les masques, cela ferait très Greg Araki ou encore Donnie Darko. Est-ce que ce sont d’autres influences pour vous ?
D.W. : en fait, les masques d’animaux viennent d’une de mes peurs. J’ai la phobie de ces animaux qui peuvent s’humaniser. Même si c’est souvent dans des films d’enfants, je suis toujours un peu déstabilisé par ça. Plus jeune, j’ai eu beaucoup de cauchemars et j’ai donc mis ces masques, car à mes yeux, c’était la chose la plus effrayante que je pouvais mettre. Si je voyais un mec avec un tel masque, je partirais en courant.
C’est le dernier épisode.
Vous avez donc transposé votre propre peur dans le jeu… Comme le lapin dans Donnie Darko…
D.W. : oui, exactement.
Le jeu est prévu pour le printemps prochain. Sur PC, PS4 et PSVita en même temps ?
D.W. : c’est trop tôt pour le dire. Nous travaillons sur la version PC et ils [Abstraction Games] travaillent sur les portages. Nous espérons que ça sorte en même temps.
Est-ce que vous êtes content du résultat obtenu sur les PlayStation ?
D.W. : oui, très content. Ils ont su gérer parfaitement les problèmes de la mouture PC.
Pourquoi Hotline Miami n’était-il pas sorti sur Xbox 360 ?
D.W. : Microsoft n’est pas venu nous voir. Sony oui. Sony voulait vraiment notre jeu et c’était super sympa pour nous.
C’est Sony qui est venu vous voir ?
D.W. : ils nous ont aidés à trouver Abstraction. Ils ont réglé les problèmes et ont été super sympathiques avec nous. Ils sont venus en disant "Nous voulons votre jeu et nous allons trouver quelqu’un pour le porter". Nous avons discuté avec Sony plusieurs fois, nous les avons croisés à de multiples salons.
Est-ce que vous avez des idées pour d’autres suites ?
D.W. : c’est le dernier épisode. C’est l’histoire que nous avons et voulons raconter.
Même en cas de succès ?
D.W. : oui.
Aimeriez-vous voir une adaptation d’Hotline Miami au cinéma ?
D.W. : oui. Nous sommes actuellement en discussion.
Nicolas Winding Refn serait le candidat idéal à la réalisation…
D.W. : oui (rires).
Merci à Dennis Wedin d'avoir répondu à nos questions et à Cosmocover pour l'invitation.
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