Une rencontre comme nous en faisons peu.
C'est après avoir joué quelques minutes à Hotline Miami 2: Wrong Number (lire nos impressions) que nous avons eu la chance de nous entretenir avec Dennis Wedin, l'un des artistes derrière cette franchise loufoque. Bien évidemment, nous avons évoqué le succès inattendu du premier opus, les sources d'inspiration, le futur... Le tout, dans la joie et la bonne humeur, avec une bière à la main. Il n'y a pas mieux pour se mettre à l'aise et discuter jeux vidéo en toute décontraction.
Est-ce que vous pourriez vous présenter ?
Dennis Wedin : je suis Dennis, directeur artistique chez Dennaton Games.
Est-ce que vous vous attendiez à un tel buzz après la sortie d’Hotline Miami ?
D.W. : pas vraiment… Nous étions super fiers du jeu, mais nous savions que c’était assez différent de ce qui se vend. Nous étions super excités, mais nous n’aurions jamais imaginé avoir un tel succès.
Nous voulions cette musique qui rappelle les années 90, un peu kitsch, mais vraiment cool.
Hotline Miami 2: Wrong Number est-il né de ce succès ou vous saviez déjà qu’une suite était prévue ?
D.W. : nous savions déjà que nous ferions une suite et nous savions aussi que si les ventes étaient bonnes, nous pourrions la faire. Nous avions déjà l’histoire et les personnages.
Quel est le pitch d’Hotline Miami 2: Wrong Number ? Dans le premier, nous ne jouons qu’un seul personnage et cette fois-ci, le casting est bien plus important.
D.W. : oui, il y a beaucoup de personnages. Certains ont des intrigues qui se passent avant, d’autres après ou pendant. Nous voulons vraiment faire grandir l’univers.
Où se situera le lien entre les deux jeux ?
D.W. : il y a beaucoup de liens. Les gens qui ont terminé le premier jeu verront plein de clins d’œil. Et je dirais même qu’il faut jouer au premier pour apprécier le second.
Quelles sont vos principales influences ? Nous sommes obligés de citer Kavinsky pour la musique…
D.W. : bien sûr, cet artiste a été l’une de nos influences. Nous voulions cette musique qui rappelle les années 90, un peu kitsch, mais vraiment cool.
Il semblerait que la musique soit encore plus électro dans la suite, un peu plus bourrine…
D.W. : peut-être que c’est plus dur dans la démo… Mais nous avons le même artiste que sur le premier. Après, nous voulons donner une personnalité à chacun des personnages, l’artiste peut donc aller vers plus d’ambiance, avec un côté plus effrayant.
Vous dites que ce n’est pas un jeu, mais un film…
D.W. : tout est basé là-dessus. Le premier concept d’Hotline Miami était une bande-annonce. C’est un ami qui est venu avec l’idée et nous voulons vraiment que ça soit vu comme un film, car c’est comme ça que nous le voyons. De plus, nous espérons que les joueurs auront leur propre interprétation, surtout avec la suite où un personnage fait une sorte de remake du premier.
Hotline Miami 2: Wrong Number est donc un remake du premier ?
D.W. : juste pour ce personnage, les autres ont leur propre histoire.
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