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Crysis 3 logo vignette 06.06.2012

E3 2012 - Crysis 3 : nos premières impressions

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Une ville devenue forêt... Un guerrier devenu archer. Ainsi se définit Crysis 3.

Lors de la conférence pré-E3 d’Electronic Arts, force est de constater que Crysis 3 a mis une claque graphique à tout le monde. Elle était d’autant plus grandiose qu’elle clôturait les débats avec brio. Toutefois, l’adage dit souvent que l’habit ne fait pas le moine et il fallait donc valider cette impression superficielle manette en main. C’est justement ce que nous avons fait en nous rendant sur le stand du géant américain, où une version jouable était de la partie. Sans plus attendre, voici ce que nous avons pensé de ces quelques minutes en compagnie de Crysis 3.

Situé une vingtaine d'années après les événements de Crysis 2, ce troisième épisode s’installe dans le Liberty Dome, un microcosme mélangeant les vestiges de bâtiments naguères impressionnants avec une végétation luxuriante. De fait, les environnements urbains ont laissé leur place à une ville plus tropicale, naturellement dangereuse et où la sécurité des buildings froids et glaciaux new-yorkais a totalement disparu. Graphiquement, Crysis 3 bénéfice d'un magnifique moteur et met en exergue des constructions mortes et fourmillant paradoxalement d’une vie végétale. Les détails, tels que les insectes qui volètent, sautent aux yeux et tend à nous plonger dans l'ambiance. Néanmoins, un léger scintillement est présent.

Crysis 3 screen 4 - Flooded

Côté gameplay, Crysis 3 reprend le principal ingrédient de la série, à savoir cette fameuse Nanosuit capable de répondre à toutes les situations (l’armure momentanée et l’invisibilité sont toujours là). À ceci près que Crytek a implémenté un aspect chasse plutôt bienvenu et en adéquation avec l'évolution de la franchise. Concrètement, il est symbolisé par l’ajout de l'arc, véritable outil du traqueur. Il peut être équipé de plusieurs types de flèches (normales, explosives…) en sachant que le studio a poussé le réalisme très loin (les munitions peuvent être ramassées sur nos victimes, celles électriques tirées dans l’eau tuent les ennemis aux alentours). Le but est bien évidemment de faire de nous un véritable prédateur, surveillant ses proies et le moindre de leurs mouvement avant d’attaquer (l’interface du casque de la Nanosuit permet de les locker pour mieux les suivre), tout en profitant des décors vastes pour tendre des pièges.

Au final, si Crysis 3 promet beaucoup, il reste encore de nombreux points à revoir, notamment au niveau de l’IA et du rythme. S’il brille techniquement parlant, il ne parvient pas tout à fait à transformer l’essai avec le gameplay. Les raisons de ce constat se trouvent autant dans l’absence d’une identité propre que dans le comportement des soldats et la puissance du héros et de ses armes. Tout est très voire trop facile. De fait, le jeu a beau laisser le choix entre l’infiltration et le bourrinage, la tendance penche davantage vers la seconde option, plus rapide et efficace. Il reste encore quelques mois de développement à Crytek pour ajuster ces quelques écueils et nous donner envie de s’embarquer dans ces territoires magnifiques, l’arc bandé en guise de guide.

Crysis 3 screen 1 - Prophet the Hunter

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