BILAN - Août 2015 : les tops et les flops de la rédaction

Il ne s'est pas passé grand-chose de réellement notable en août, mais au moins, nos consoles ont reçu quelques bons jeux et des surprises bienvenues, à la veille des grosses sorties de la rentrée puis de la période estivale. Il faut dire que la gamescom 2015, séparée de l'E3 par seulement six semaines, est loin d'avoir été tonitruante, malgré une affluence record. En l'absence de Sony Computer Entertainment, qui a préféré déplacer ses pions sur la Paris Games Week, Microsoft avait le champ libre, mais n'en a pas vraiment profité. Certes, sa conférence a quand même été l'occasion de révéler la date de Quantum Break ou encore de dévoiler Halo Wars 2. Mais le géant américain aurait pu faire mieux, surtout après un show pré-E3 époustouflant.

De son côté, Sony Computer Entertainment n'a pas eu besoin de la gamescom pour assurer sa présence dans les médias. Le géant japonais a annoncé la date d'Uncharted 4: A Thief 's End (qu'il aurait pu garder pour la PGW d'ailleurs...), s'est associé avec Electronic Arts et Disney pour pondre une PlayStation 4 aux couleurs de Dark Vador et a préparé le terrain du firmware 3.0 de sa console avec une bêta fermée. Pas mal pour un mois calme.

Pour bousculer un peu le calme des vacances d'été, il y a eu quelques polémiques, parfois malheureuses comme l'enfer qu'aurait vécu les employés de Konami avant le lancement de Metal Gear Solid V: The Phantom Pain ou encore la probable tragédie évitée aux Pokémon World Championships. Et puis il y a eu notre chère Fleur Pellerin, coupable d'une sortie maladroite sur les DRM dans les jeux vidéo. Elle a tenu à éteindre l'incendie très vite, mais le mal était fait...

Enfin, le cinéma a été très en vue au mois d'août, à commencer par l'excellente bande-annonce du film Deadpool, avec Ryan Reynolds dans le rôle titre. L'adaptation d'Assassin's Creed s'est, elle, offerte une première image officielle. Moins glop, Hitman: Agent 47 est une véritable purge, soit une mauvaise habitude dans le genre, et Guillermo Del Toro, las de ses expériences ratées dans la sphère vidéoludique, préfère dire stop.