"- H8 - C3 - Il a coulé mon porte avion !"
Alors qu'Ubisoft nous a fait découvrir Assassin's Creed III au compte-gouttes depuis le mois de mars, c'est enfin à Gamescom de Cologne que nous avons vraiment pu tâter la bête. Nous espérions contrôler Connor lors d'une mission d'assassinat dans Boston ou dans les bois enneigés, nous avons eu juste le droit d'essayer la phase de bataille navale que nous avions déjà pu découvrir en vidéo il y a quelques semaines. Malgré tout, cette démonstration nous a permis de nous faire une idée de ce nouvel épisode.
Pour commencer, nous prenons les commandes d'un Connor habillé en capitaine de navire de l'armée française, qui grâce à La Fayette, avait fourni nombre de ses vaisseaux de guerre aux indépendantistes. Nous débutons logiquement en sautant et grimpant partout pour découvrir le travail effectué sur les animations de l'Assassin Mohawk, ce qui a permis au jeu de nous gratifier d'un magnifique bug.
Premier constat : les animations sont toujours aussi bonnes et il est aisé de diriger Connor sur les mâts et bouts du bateau, qui malgré nos envies de liberté reste trop petit à notre goût. Nous prenons donc la barre en main et voguons sur les mers des Caraïbes à la recherche de notre première mission. Vient enfin un vaisseau britannique qui, ni une, ni deux, nous prend pour cible, tout sabord ouvert. Notre premier objectif est donc de le rattraper, mais le coquin n'est pas seul à nous attendre. Deux autres navires nous prennent pour cible et la bataille navale peut enfin commencer. Au premier abord, il n'est pas aisé de piloter le bateau tout en se positionnant à bonne portée avant de pouvoir couler notre adversaire, mais une fois que le coup de main a été pris, les deux coquilles de noix n'ont pas fait long feu. Vient enfin le tour de s'occuper du vaisseau amiral qui après quelques boulets enflammés, se retrouve perdu corps et âme.
Second constat : bien que le jeu soit en version pré-release, voire en version gold, il est toujours aussi impressionnant de voir que les développeurs osent présenter leur jeu soit sur des écrans qui ne proposent pas la définition minimale pour le sublimer, soit nous offrent une démonstration buggée, non anti-aliasée et dont le scintillement provoquerait immédiatement une crise à un épileptique.
Quoi qu'il en soit, Assassin's Creed III promet de grands moments d'anthologie et même si cette bataille navale est somme toute décevante, le plaisir de diriger à nouveau un Assassin reste intact et il nous tarde de poser à nouveau les mains sur une version plus finalisée et qui nous proposera plus de vrai gameplay tel que nous le connaissons dans la série.