PREVIEW - Assassin's Creed IV: Black Flag - Nos ultimes impressions du mode solo avant le test complet
par BenLe jeu a bien évolué depuis l'E3...
C'est dans l'Appartement 4 où Sony a mis à disposition des PlayStation 4, que nous avons pu tester une dernière fois Assassin's Creed IV: Black Flag avant sa sortie à la fin du mois. Nous avons donc eu la chance de nous installer dans un fauteuil des plus confortables, devant un écran de taille plus que respectable, afin de visiter La Havane, Cuba et toute une partie des Caraïbes.
Avant de nous laisser aller à notre guise, la personne responsable de la salle ACIV nous a proposé de découvrir la carte présente dans cette démo, ainsi qu'une des fonctionnalités de la DualShock 4, notamment le pavé tactile. Ce pavé, outre le fait qu'il soit tactile, bénéficie de la même fonction de clic qu'un bouton. En effet, en cliquant dessus, la carte de La Havane est apparue, puis en utilisant le pouce et l'index comme nous le faisons sur smartphone, la carte zoome ou dézoome, nous dévoilant l'étendue de la démo qui est immense, mais ne représente que moins d'un tiers de la totalité de celle du jeu.
Après nous être rendu compte que la ville de La Havane est à peu près aussi grande que la moitié de la ville de Rome d'Assassin's Creed: Brotherhood, et que sur la carte du jeu, elle doit à peu près être aussi grande qu'un pixel de l'écran, nous avons pu passer une bonne heure en compagnie d'Edward Kenway, pirate et assassin, et accessoirement grand-père du héros d'Assassin's Creed III, Connor.
Ensuite, une fois la manette en main, nous avons affaire à un Assassin's Creed tel que nous les connaissons : missions d'infiltration, assassinats et autres joyeusetés du crédo. Malgré tout, le Jackdaw mouille dans le port et il nous est possible de monter à bord à tout instant afin de parcourir les Caraïbes, à la recherche de bateaux templiers ou de navires marchands aux cales bourrées d'or.
Une des questions que nous avons souvent vu revenir dans les commentaires de nos articles sur Assassin's Creed IV: Black Flag a enfin une réponse : il y a bien la possibilité de voyager rapidement entre deux points de la carte, mais il faut tout de même avoir découvert certaines zones afin de les rendre accessibles. De plus, nous avons pu constater que la version du jeu, probablement finale, est bien plus jolie que celle que nous avions essayée en juin lors de l'E3. En effet, le scintillement et l'aliasing ont disparu, donnant enfin l'impression de jouer sur une console next-gen. La nouvelle génération offre un confort encore jamais atteint dans un jeu vidéo à monde ouvert, puisque les temps de chargement ont totalement disparu. Il est donc possible de passer de la ville au Jackdaw, puis du bateau au fond de la mer pour revenir sur une île envahie par la jungle, ce sans qu'aucun temps de chargement vienne nous déranger.
Un autre point à nous avoir agréablement surpris est le système de combat. Il n'est plus question d'enchaîner les parades et les attaques, il est maintenant nécessaire de s'adapter à l'adversaire, même si les enchaînements d'exécutions sont toujours présents après avoir occis un certain nombre d'ennemis sans avoir été touchés. De plus, la piraterie a certainement incité les développeurs à rendre le jeu plus gore que ses prédécesseurs, puisque des gerbes de sang viennent souiller le sol à chacun de nos coups.
Nous finirons tout de même sur le seul "point négatif" d'Assassin's Creed IV: Black Flag, puisque la carte n'est pas totalement disponible. En effet, il est impossible d'accoster sur certaines îles et une grande partie des côtes n'est pas accessible, que ce soit à pied ou via la mer.
Au final, la routine reste la même que lors des épisodes précédents et c'est au niveau de son scénario qu'Assassin's Creed IV: Black Flag devra nous surprendre. Malgré tout, ce nouvel univers et les nombreuses batailles navales devraient rafraîchir la licence. Il nous tarde donc d'avoir la version complète des aventures d'Edward Kenway afin de savoir enfin ce qu'il est advenu de Desmond Miles, et pour éprouver ce scénario qui semble bien plus complexe que celui proposé par Altair, Ezio ou Connor.