TEST - XCOM: Enemy Unknown - Un OVNI qui pourrait vous plaire

Le jeu est donc un remake du premier titre sorti en 1993. Le pitch est simple : dans un futur proche, la terre établit un contact avec une race extraterrestre et la rencontre ne se déroule pas de façon amicale. Les aliens viennent sur Terre et tuent tout ce qui bouge. Pour répondre à cette invasion, l'ONU active un projet qui était dormant jusqu'à présent : le XCOM. Il faut donc gérer cette armée et sa base souterraine qui est en fin de compte le dernier (et l'unique) rempart entre l'humanité et les extraterrestres.

Et c'est parti pour une croisade anti-alien. Nous commençons avec 4 hommes armés de fusils mitrailleurs et de gilets en kevlar face à des ennemis supérieurs en nombre et en avance technologique. Pour mener à bien sa mission, il y a  deux phases à gérer : la gestion de la base et les phases tactiques.

Pour ce qui est de la base, il n'y a pas quoi se plaindre. Elle est représentée par une vue de coupe avec un menu simple, mais efficace, qui permet d’accéder simplement aux différentes sections. Grande et souterraine, elle est composée de différentes sections toutes interdépendantes les unes des autres. Une seule base peut être construite sur l'un des 5 continents et selon l'endroit où elle est située, un bonus se débloquera (équipement moins cher, argent en plus, réparations express, etc.).

La recherche permet de mieux comprendre les aliens et leur matériel afin de débloquer de nouvelles capacités, armes et armures. Le principe est simple, il suffit de lancer une recherche et, au bout d'un certain temps (8 jours pour découvrir une arme, trois pour autopsier un corps alien, etc...), il arrive un rapport des scientifiques ainsi que de nouvelles options de recherches et de fabrications (et ainsi de suite). Il y a moins de recherches possibles que dans les anciens opus, mais elles sont mieux organisées. Par exemple, l'autopsie d'un alien, ou sa capture, débloque des capacités et des améliorations, alors que par le passé ces recherches étaient purement récréatives (façon de parler). Il ne faut pas pour autant croire que ce n'est qu'un bonus pour avoir de nouvelles armes, c'est la recherche qui définit notre avancée dans le jeu. Et, de toute façon, au bout d'un moment il y a besoin d'un armement et d'armures plus efficaces contre les envahisseurs. Précisons qu'il est agréable de voir que, dans cet opus, les aliens tués brisent leurs armes et qu'il est impossible de les récupérer pour lancer des recherches dessus. Il est donc nécessaire de les capturer vivant afin de pouvoir avancer dans les recherches. Et capturer un muton avec un taser n'est pas chose aisée.

Le pôle ingénierie permet, lui, différentes choses.
Premièrement de produire toutes les armes et équipements dont nous avons besoin. En effet, en complète autonomie et il n'est pas possible d'acheter de l’équipement (les armes et armures de base sont fournies avec les soldats). Pour en créer, il faut des sous et différentes ressources matérielles à ramener des missions (alliage, armes, elerium, corps, etc.). Il ne sera donc pas rare de devoir choisir entre la fabrication d'une arme ou d'une armure, faute de ressources.

Les ingénieurs peuvent aussi y construire les différentes installations qui se trouveront dans la base. Avecn, au départ, le strict minimum vital, il faudra, assez vite, construire des relais satellites (dont nous parlerons plus tard), des laboratoires supplémentaires ainsi que des générateurs afin d'alimenter la base. Là aussi, les matériaux annexes sont vitaux, même si l'argent et l’énergie restent les principaux éléments à prendre en compte.

Ensuite, il y a la fonderie, accessible plus tard dans le jeu. Elle permet de mener des recherches d'améliorations. Il est possible d'y rendre les armes plus puissantes, faire en sorte que les medikit soignent plus de vie, etc. À noter, qu'en 1993, la recherche s'occupait des fondamentaux et des améliorations. C'est déroutant au départ pour un joueur de la série, mais la possibilité d'effectuer une recherche et une amélioration en même temps est agréable.

La caserne, comme son nom l'indique, est l'endroit où se trouvent les soldats et la gestion de ces derniers. Il est possible d'accéder à la liste complète des soldats disponibles, en recruter, les personnaliser (partie accessoire, mais rigolote), les équiper, les améliorer (guérir plus rapidement , par exemple), augmenter le nombre de soldats pouvant partir au combat, etc. Un hall of fame des troupes est aussi disponible, mais reste principalement décoratif. Précisons que, comme dans les anciens opus, un soldat mort le reste jusqu'à la fin du jeu.

Le hangar héberge le transporteur de troupes (le mercure) et les avions de combat. C'est le lieu où choisir l'armement de ces derniers et surtout où les transférer dans les cinq continents. En effet, ils ne peuvent attaquer les ovnis que sur les continents auxquels ils sont rattachés. Donc, il n'y a plus de système de carburant, mais une zone d’effet. C'est assez simple et facile d’accès, nous n'en demandions pas plus.

La salle de surveillance permet de vendre au marché gris des éléments récupérés lors des missions, de déployer les satellites et d'accéder à la gestion des finances.
Le déploiement de satellites est une nouvelle fonctionnalité au principe simple et efficace. Il y a 16 pays éparpillés dans le monde et chacun  donne des subventions. Donc le budget dépend de leur confiance envers le projet XCOM. À côté de chaque pays se trouve un indicateur de panique et si celui-ci monte trop haut le pays se retirera à la fin du mois et il prive le joueur des fonds qu'il pourrait apporter. Si 8 pays se retirent, la partie est perdue. Pour les rassurer, il suffit d'envoyer une couverture satellite sur leur pays. Mais, attention, car le nombre de satellites disponibles en même temps sur la carte dépend du nombre d'installations relais dans la base. De plus, les aliens peuvent détruire ces satellites (ce qui provoque une panique générale dans le pays concerné). À savoir que chaque mission réussie (nous développerons ce point dans la phase tactique) dans une région fait fortement baisser l'indice de panique du pays en question et un peu sur le continent tout entier. Donc, savoir où et quand placer ses satellites est un point important à ne pas négliger. C'est une nouvelle fonctionnalité qui est assez agréable même si, parfois, la gestion de tous les voyants au rouge et des satellites qui tombent les uns après les autres peut rendre nerveux le joueur.

Enfin, il y a le centre de contrôle. Cette salle permet d’accéder au geoscape afin d'avoir une vue d'ensemble du monde. C'est aussi le seul endroit où il est possible d'accélérer le temps afin de terminer la recherche, où la construction, en cours (le geoscape se met en pause une fois une construction/recherche terminée). C'est aussi ici qu'apparaissent les ovnis et les missions emmenant vers la phase tactique. Lorsqu'un événement se produit, il peut être de plusieurs types. Cela peut être rangé par fréquence d'apparition, une mission à choix multiple, l’intervention sur un ovni posé ou écrasé, une mission de l'ONU ou une terreur. Chaque type de mission a des objectifs différents, mais une chose en commun, une récompense. Car en plus de faire baisser l'indice de panique, comme dit plus haut, il est possible d'obtenir des récompenses telles que de l'argent, des scientifiques, des ingénieurs, des soldats, etc.