Watch_Dogs 2 : Ubisoft revient avec une nouvelle copie de sa franchise de GTA-like à la sauce hacking. La version 2.0 est-elle à la hauteur ?
En 2016, Ubisoft a décidé de mettre en jachère sa saga phare Assassin's Creed, lui réservant quand même une place dans les salles obscures avec un film très attendu, pour se concentrer sur une autre licence : Watch_Dogs. Après un premier épisode ayant rencontré un joli petit succès (et ayant essuyé quelques critiques), la firme française est prête à passer la vitesse supérieure avec le sobrement nommé Watch_Dogs 2.
Après Chicago et Aiden Pearce, place à San Francisco et Marcus Holloway. Après la east coast, place à la west coast nigga'. Il faut s'attendre à un changement d'ambiance, à de nouvelles possibilités, à une plongée encore plus profonde dans l'univers de Watch_Dogs... En bref, à la même chose en mieux. Ou en pareil ? La réponse après avoir piraté les serveurs d'Ubisoft afin d'y jouer avant le lancement (ou pas).
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Note : test réalisé sur PS4 et PS4 Pro.
BLUME est bel et bien partout. Il contrôle les vies de tout le monde, ne laissant aucune intimité à quiconque dans une société hyper connectée. Fort heureusement, DedSec, un groupuscule de hackers considérés comme des criminels, veille dans l'ombre pour renverser l'ordre établi. À cet effet, il engage Marcus Holloway, un type accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis. Bien décidé, lui aussi, à se débarrasser du ctOS, il ne va pas hésiter longtemps à s'allier à cette bande de joyeux lurons pour rendre des couleurs à cette merveilleuse ville qu'est San Francisco.
Ce côté geeko-gangsta-thug life naviguant entre le premier et le second degré, soit à la frontière du ridicule.
Passée une introduction un peu maladroite - pour ne pas dire ratée puisque balancée à la va-vite -, Watch_Dogs 2 s'articule autour de la lutte éternelle entre DedSec - les Assassins - et BLUME - les Templiers. Ou les bienfaiseurs déguisés en malfrats contre les géants que les gens ne devraient pas aduler. C'est du déjà vu, ce qui ne serait pas trop grave si la narration était un peu plus poussée et si Marcus Holloway était plus qu'un simple pion sur un vaste échiquier. Aiden Pearce manquait de charisme ? Il avait au moins pour lui un background un tant soit peu travaillé. Ce n'est pas le cas pour Marcus. Pour compenser, les scénaristes lui ont flanqué un casting haut en couleur globalement réussi malgré des comportements parfois poussés à la limite du supportable (les extrêmes sont souvent atteints). Ils vont de pair avec ce côté geeko-gangsta-thug life naviguant entre le premier et le second degré, soit à la frontière du ridicule.
Sans surprise, c'est plutôt la ville de San Francisco qui est le héros de ce Watch_Dogs 2, comme l'était Chicago dans le prédécesseur. Bien sûr, la chaleur de la baie où siègent les Golden State Warriors tranche avec la froideur du berceau des Chicago Bulls, où l'aventure se plaisait à se dérouler de nuit. Ici, c'est grand soleil, farniente, Silicon Valley, geeks, hipsters, pastiche des grandes entreprises actuelles (Google, Apple, etc.), ... De ce point de vue-là, les développeurs ont fait du bon boulot et ceux qui adorent San Francisco retrouveront sans aucun doute quelques marques. Et, très franchement, pour des vacances, c'est quand même plus accueillant que Chicago.
Graphiquement, Watch_Dogs 2 se situe dans la droite lignée de son prédecesseur, effaçant quelques-unes de ses tares techniques grâce à un moteur mieux maîtrisé. Il reste quelques - rares - ralentissements et un soupçon d'aliasing (qui disparaît totalement sur PlayStation 4 Pro, console sur laquelle la modélisation monte d'un petit cran). L'impression visuelle n'en reste pas moins très positive, parce qu'il s'agit d'un monde ouvert et parce que les détails et les couleurs chatoyantes se côtoient pour donner vie à un San Francisco virtuel tendant ses bras. La bande-son, quant à elle, plaira aux oreilles des amateurs d'électro et tapera sur le système des autres par sa propension à s'emballer dans le feu de l'action. En somme, elle souffle le chaud et le froid.
Commenter 41 commentaires
Ce côté geeko poussé dans les extrême, ridicule kikoo et remplie de clichés, c'est vraiment ce qui me repousse. Je sens que ça va me saouler au bout de 10minutes.
En tout cas, merci pour ce test de qualité
En gros , ils ne sont pas cassés la tête quoi lol
Putain, Ubisoft qui font passé les Hackeurs pour de gros attardé.
C'est ce qu'ils ont fait, il le dise dans leurs DevsDiarry de merde.
Il ont réussi a tué une Licence au Second Opus c'est dur quand même !
Watch_Dogs 1, The Division, Rainbow Six Siege, Ghost Recon Wildlands, Steep tous Bullshité a l'E3.
Ubi les champion du Bullshit et de la destruction d'univers !
En résumé, si vous avez aimé le premier opus (c'est mon cas), vous aimerez celui-ci. Si ce sont les soucis techniques qui vous avaient rebuté, ils sont (apparemment) corrigés et/ou moins présents.
En ce qui me concerne, je ne le prendrai pas "day one" (comme je l'avais fait pour le premier du nom), car il y a beaucoup trop de jeux en cette fin d'année qui sont "prioritaires" à mes yeux (coucou FFXV). Donc avec plaisir cet été durant la période creuse à mon avis.
Petites remarques sur le test: ça aurait été cool de le détailler un chouïa plus. Genre développer un peu sur le casting haut en couleur (sans tomber dans le spoil bien entendu) ou le multijoueur (qui si j'ai bien compris est similaire au précédent).
Sinon, le tag "PC" manque, il sort bien sur PC, non?
D'ici la fin du mois. Nous testerons et mettrons alors à jour.