Watch_Dogs 2 : Beaucoup plus dévergondé que son aîné, plus vaste, bigger and better, voilà ce qui nous été promis pour ce second opus de la saga Watch_Dogs. Voyons ce qu'il en est.
Au-delà des environnements, ce qui marque le plus est la liberté de ton et d'action. Si le premier Watch_Dogs était assez sérieux dans son scénario et dans son déroulement, nous sentons que les équipes d'Ubisoft se sont vraiment lâchées sur le deuxième opus. Non seulement le ton est plus léger, mais certaines missions font référence de manière totalement assumée à des séries ou à des évènements qui se sont déroulés dans la vie réelle. L'exemple le plus flagrant est l'affaire Martin Shrekli, aussi connu sous le nom de "L'Homme le plus détesté d'Internet" suite à l'achat des droits exclusifs de la commercialisation du Daraprim aux États-Unis, un médicament vital pour les malades du SIDA. Après avoir augmenté le prix de ce médicament de 5456 %, excusez du peu, il a décroché le titre idoine - qui lui sied à merveille. Dans Watch_Dogs 2, le joueur aura donc l'occasion de lui rendre la monnaie de sa pièce.
Au-delà des environnements, ce qui marque le plus est la liberté de ton et d'action.
Dans le registre des nouveautés apportées par cet opus, vous aurez l'occasion de faire joujou avec un drone et une sorte de voiture téléguidée. Si vous pourrez bien évidemment explorer les environnements à la recherche de points d'expérience via des relais ou autres routeurs à pirater à la volée, ces deux nouveaux gadgets vous permettront surtout de progresser dans le jeu grâce aux nouvelles possibilités de gameplay offertes par les deux bolides. Vous pourrez ainsi pirater de votre drone ou de votre voiture, en passant par les conduits d'aération, les airs, etc. Du coup, ce que le joueur perd en mobilité du personnage, il le gagne en liberté et en exploration via ses gadgets.
Parlons un peu de leveling. Marcus gagne des followers, ou plutôt de l'expérience, en fonction des missions qu'il accomplit. Plus la difficulté de ces dernières est élevée, plus le nombre de followers de DedSec augmentera de façon exponentielle. À chaque palier atteint, notre héros gagne un niveau et des points de compétence qu'il pourra ainsi dépenser dans un arbre de compétences lui permettant de pirater les feux rouges, de contrôler les véhicules à l'arrêt, voire de lancer une intervention des forces spéciales sur une cible via un appel frauduleux désignant cette dernière comme responsable d'un braquage à main armée ou comme étant un meurtrier en cavale. Chaque branche de l'arbre de compétence possède sa propre façon de jouer : si vous préférez la jouer discrète, vous pourrez choisir les compétences "Ghost" ; si vous préférerez faire parler la poudre, ce sont les "Assault" qu'il vous faudra privilégier en priorité. Mais encore une fois, rien n'est figé et libre à vous de privilégier un style de jeu mixte ou hybride.
Point noir relevé dans le précédent opus, la conduite des véhicules n'a pas vraiment évolué dans Watch_Dogs 2, à notre grand dam. C'est presque le seul reproche que nous pouvons avoir envers le jeu. Les différents types de véhicules, muscle cars, berlines, breaks, SUV, etc. se conduisent peu ou prou de la même manière, il en va de même avec les motos, où seule la vitesse maximale change. C'est dommage de proposer autant de véhicules, d'environnements, de possibilités de gameplay et de piratage pour finir par garder l'un des plus gros reproches faits au jeu sans rien ajuster. Puisque nous sommes dans la critique, notons que le parkour semble un peu plus chaotique dans cet opus, mais pour le peu que le joueur risque de l'utiliser, c'est un défaut moindre, mais qui se devait d'être relevé.
Watch_Dogs 2 est plus abouti que son aîné, empruntant une voie moins sérieuse, encore plus proche de la réalité avec des missions qui s'inspirent de faits réels ou qui font appel à la culture populaire. Qui plus est, les petites inside jokes - que seuls les développeurs et/ou admins système comprendront - et les petites private jokes - réservées à un public d'initiés - sont clairement un plus afin d'immerger le joueur dans les méandres du hacktivisme. Un profane peut également s'y retrouver, même s'il ne verra que la partie émergée de l'iceberg. En mélangeant tout cela, il en ressort un melting-pot qui fleure bon les bonnes intentions et le travail bien fait, si nous excluons la conduite des véhicules, toujours aussi catastrophique. Mais tout cela est rapidement oublié devant la pléthore de missions, d'exploration et d'activités qui s'offrent au joueur.
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J'ai besoin de ton avis Eric, j'ai vraiment adorée le premier, doit je craqué ?
Donc je prend, merci !