Watch_Dogs 2 : Beaucoup plus dévergondé que son aîné, plus vaste, bigger and better, voilà ce qui nous été promis pour ce second opus de la saga Watch_Dogs. Voyons ce qu'il en est.
Durant notre session de test, sur les quais de Seine, à Paris, dans un entrepôt très proche d'où un membre de DedSec aurait décidé de bâtir son QG, nous avons pu jouer à l'intro du jeu, à quelques missions principales ainsi qu'à une partie de free roam en multijoueur, cette fois manette en mains, contrairement à de notre Preview de l'E3 2016.
À peine deux années après la sortie du premier opus, voici que Watch_Dogs nous offre une suite qui, en plus de changer de protagoniste, nous change également de lieu. Après Chicago, découvrez San Francisco, son Golden Bridge, sa Silicon Valley et son ctOS version 2.0. Exit donc Aiden Pierce et place à Marcus Holloway, jeune et brillant hacker ayant été accusé, à tort par ctOS, d'un crime qu'il n'a pas commis. Cherchant à rétablir la vérité, notre héros s'allie avec le groupe de Hacktivistes DedSec afin de non seulement prendre le contrôle du système ctOS, mais surtout de faire tomber son créateur, Blume.
Blague à part, entre le centre névralgique de la ville, sa Silicon Valley, sa banlieue pavillonnaire, ses "outskirts", vous en prendrez plein les yeux.
Si l'image populaire du hacker est celle du geek de South Park, Ubisoft démantèle ce stéréotype en proposant un jeune homme afro-américain. Un signe que la firme bretonne essaie toujours de diversifier ses personnages. Ici, l'éditeur a décidé d'aller à contre-courant des clichés largement véhiculés par les blockbusters hollywoodiens et autres productions généralement orientées grand public qui ont tendance à whitewasher à tour de bras en intégrant en plus des deux Afro-Américains déjà présents une femme (visiblement d'origine indienne !), Sitara, dans l'équipe de DedSec. Pas subversif, mais assez surprenant pour être digne d'intérêt.
Vivant dans l'arrière-boutique (littéralement) d'un magasin de jeux de rôle (les clichés ont malgré tout la vie dure), notre fine équipe aura fort à faire afin d'arriver à ses fins. Mais qu'à cela ne tienne, les différents membres de la team auront chacun leur spécialité : Wrench est le spécialiste des gadgets et de l'armement, grâce à une imprimante 3D du tonnerre, qui vous crée une arme en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire (peinture rose en option) ; Sitara gère la partie "visibilité" du groupe, en lançant notre héros sur des missions qui vont rapporter des soutiens au groupe, par l'intermédiaire des réseaux sociaux et de leurs followers, mais nous y reviendrons ; Josh, plus renfermé sur lui-même, est le codeur attitré de l'équipe, même si juste le réduire à la place du simple script-kiddie serait insultant au vu de ses capacités. C'est lui qui s'occupe de la programmation et des failles de sécurité au sens large ; pour ce qui est du reste de l'équipe, nous vous laissons le plaisir de la découverte.
Si le premier opus de la série semblait quelque peu enfoncé dans les environnements urbains, cette fois, un peu plus de diversité visuelle a été ajoutée. En plus de pouvoir explorer trois îles dans San Francisco, vous aurez le plaisir de rouler sur le Golden Gate Bridge. Et ça, c'est beau. Blague à part, entre le centre névralgique de la ville, sa Silicon Valley, sa banlieue pavillonnaire, ses "outskirts", vous en prendrez plein les yeux, non seulement parce que les paysages sont divers et variés, mais principalement parce que ceux-ci sont juste à tomber à la renverse. La profondeur de champ et la diversité des environnements donnent au jeu une tout autre identité, bien plus hybride et clairement moins monotone que celle du premier Watch_Dogs. Petit plus non négligeable, vous pourrez pendre des selfies afin de frimer comme il se doit aussi bien dans le jeu que dans la réalité. De là à dire que l'équipe du jeu cherche à mettre en avant ses paysages et ses environnements, il n'y a qu'un pas.
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J'ai besoin de ton avis Eric, j'ai vraiment adorée le premier, doit je craqué ?
Donc je prend, merci !