Aux côtés de son Galaxy Note 4, Samsung présentait une variante un peu spéciale avec un écran biseauté sur le côté. A-t-il autant d'atouts en mains ?
À première vue, et sans surprise, le Galaxy Note Edge ressemble presque à s'y méprendre au Galaxy Note 4, avec notamment des dimensions très proches puisqu'il lui est plus petit de 2 millimètres et plus large de 4. Il lui emprunte également ses finitions, à savoir un dos en plastique imitation cuir, qui, bien que moins mauvais que celui du Galaxy Note 3, ne transpire pas la qualité et craque sous les doigts. Ses bords lisses, son cerclage métallique distingué soulignant ses formes, son appareil photo légèrement protubérant et même l'emplacement de ses différents capteurs, tout porte donc à croire que les deux smartphones ne font qu'un. Pourtant, ce cousin un peu bizarre de la famille Galaxy Note possède une particularité qui permet de le différencier très rapidement, son écran incurvé qui déborde du côté droit pour envelopper son côté, obligeant Samsung à revoir la position de son bouton d'alimentation pour le déplacer sur la tranche supérieure.
Il s'avère la plupart du temps un embarras plus qu'autre chose.
C'est là que commencent les problèmes. Avec un gabarit aussi imposant que celui d'un Galaxy Note, atteindre le haut du téléphone avec le doigt requiert une certaine gymnastique des doigts et du poignet, rendant l'utilisation parfois fastidieuse. Fort heureusement diront certains, l'utilisation de cette touche reste occasionnelle, limitant ainsi la gêne. Ce n'est malheureusement pas le seul problème d'ergonomie apporté par cette tranche en biais, puisque son rebord droit s'enfonce dans la paume et importune à l'utilisation. Aussi pratique que cet affichage supplémentaire puisse être, il s'avère la plupart du temps un embarras plus qu'autre chose, d'autant qu'il n'est pas rare d'appuyer dessus par mégarde et ainsi de lancer involontairement une application, ce qui a tendance à lasser à la longue.
Autre dégât collatéral de cette barre latérale, la base du téléphone est désormais légèrement plus grande sur la droite, ce qui élargit l'espace sur lequel repose la touche retour. Aussi, si celui-ci se trouve à 1,5 cm de l'extrémité du bouton home, tout comme la touche multitâche, il ne semble plus positionné naturellement et il n'est pas rare de taper à côté. Cela reste néanmoins assez subjectif et certainement peut dérangeant sur le long terme. Ce point de détail devrait être rapidement effacé par le côté "wahou" de cette nouvelle technologie qui a tendance à attirer l'œil. Cela ne vous aidera certainement pas à draguer plus facilement en boite de nuit, mais vous vaudra à coup sûr l'intérêt de vos amis un minimum technophiles.
De son côté, l'affichage principal se veut éblouissant. Avec une luminosité particulièrement puissante (pour peu que l'option "luminosité auto" ne soit pas active), ses couleurs vives et ses contrastes prononcés, le Super AMOLED impressionne toujours au premier coup d'œil, d'autant plus quand la technologie est couplée à une définition WQHD (1440 x 2560 pixels) des plus fines. Comme d'habitude, les plus tatillons noteront toujours une tendance du blanc à tirer sur le bleu-gris et le manque de justesse de la colorimétrie sur certaines teintes (notamment le rouge), mais c'est aussi ce qui fait le charme des produits de Samsung et peu nombreux sont ceux qui ont besoin d'une précision à toute épreuve sur leur smartphone.
Commenter 4 commentaires
Hey, les mecs, vous ne savez pas quoi foutre de votre pognon ?
Surtout quand on connait les travers de Samsung : plus de mise à jour après un ou deux ans maximum, une sourcouche logicielle lourdingue qui transforme votre fusée en 2CV.
Non merci.
la j'attend mon s6 edge