Vancouver 2010 : le test complet

• Bande-son

Proposer du Rock américain dans Vancouver 2010 est absolument incompréhensible. Heureusement, Sega pense à nous et, à la manière de Virtua Tennis, il est possible de couper cette bande-son durant les épreuves.

Autre incohérence sonore, le français, qui est l'une des deux langues officielles des Jeux Olympiques avec l'anglais, n'est pas incluse dans le jeu, nous devrons donc nous contenter des rares voix anglaises insipides. A côté de cela, les joueurs du monde entier risquent de grincer des dents en entendant des versions saccagées et réduites des hymnes nationaux.

Malgré tout, le titre se rattrape sur des effets sonores convaincants tel le bruissement des skis dans la neige ou encore le vent qui vient battre le visage du joueur durant les descentes. Par ailleurs, le fond sonore des vues subjectives nous permet d'entendre les battements de cœur des athlètes ainsi que leur respiration saccadée, ce qui donne une nouvelle dimension non négligeable à l'immersion sonore.

• Durée de vie

Avec seulement quinze épreuves et quatre participants maximum, la compétition est vite pliée dans Vancouver 2010. Reste un mode multijoueur qui peut s'avérer sympathique entre amis et une trentaine de défis plus ou moins laborieux qui pourront retenir le joueur une petite quinzaine d'heures pour terminer le titre de fond en comble.

• Trophées

51 trophées à débloquer, nous imaginons déjà les chasseurs de trophées se frotter les mains. Mais récolter certains trophées risque de prendre un certain temps en fonction des conditions mentales du joueur, tant la difficulté exagérée de certaines épreuves rend l'obtention de certaines récompenses très laborieuses.