Top Spin 4 : Rafael Nadal et Ana Ivanovic ont-ils enfin réussi à trouver leur bonheur vidéoludique ?
D'un point de vue technique sans grands défauts, le titre de 2K tient-il la route graphiquement parlant ? Sans aucun doute. Bien que les vignettes lors de la sélection des professionnels puissent faire déchanter, une fois sur le terrain, le réalisme reprend le dessus. Sans pour autant nous faire crier à la ressemblance exacte, les visages sont tous de qualité, les animations faciales retranscrivent à merveille la joie ou l'énervement quand ceux-ci ont le besoin de se faire ressentir. Les légendes sont en général moins bien faites, les développeurs ayant pris le parti de les représenter au meilleur de leur forme, il y a quelques années donc, et ne pouvant pas demander leur appui pour une modélisation.
Chang et Lendl, deux anciens en pleine action
Les animations de jeu se démarquent également, les joueurs ayant parfois l'occasion de plonger ou sauter de manière plausible pour rattraper une balle trop éloignée, se mouvant sans soucis sur le terrain, faisant des petits rebondissements lors de l'attente, allongeant le bras quand il le faut, Andy Roddick se tortillant lors de son service, bref, une réussite en tous points. Le public est tout ce qu'il y a de plus classique, visages simplifiés au possible et mouvements associés à plusieurs spectateurs, donnant lieu à des mouvements de foules improbables. Les juges de touche bougent de manière réaliste avant le service, mais ne bougent pas à l'approche d'une balle. Notez que les queues de cheval des filles créées peuvent traverser leur gorge, qu'une ombre unique existe pour tous les joueurs et qu'à deux reprises nous avons aperçu un objet fixe non identifié prendre place au milieu du filet toute une partie durant, visiblement un bug faisant apparaître une sorte de poubelle bleue, la même qui trône auprès du juge de siège.
Ivanovic, mieux en vrai, mais toujours aussi agréable à regarder
Du côté de la bande sonore, nous retrouvons les grognements masculins et les cris féminins qui font partie du charme du sport. Malgré un nombre limité, ces bruits sont très réalistes et mettent dans l'ambiance sans sombrer vers l'érotisme. Les bruits des tamis rentrant en contact avec la balle sont réussis, tout comme la voix française ou anglaise des juges de ligne qui annoncent l'arrivée des joueurs (notre personnage restera à jamais Joueur 1 ou Player 1 pour le public, mais les professionnels auront droit à leur petit nom). Comme sur les vrais courts, les parties sont principalement constituées de silence du public, mais ce dernier n'hésite pas à clamer sa stupeur ou sa joie lors d'actions impressionnantes ou lors de gains de points mérités. Les musiques des menus sont de leur côté trop peu nombreuses et tournent vite en rond, toujours sur des rythmes techno qui prennent la tête sur la longueur. Notez d'ailleurs que les chargements, sans être envahissants, sont plutôt nombreux et pourraient enquiquiner les plus impatients d'entre vous.
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