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TEST - Titanfall : l'ogre d'EA est-il vraiment l'Atlas de la Xbox One ?

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Titanfall : Il est temps de rendre le verdict.

Sans conteste, presque sans surprise, la grande force de Titantall se situe dans son gameplay, dont les contrôles peuvent être configurés selon six options (dont celle avec la fameuse combinaison Bumper/Jumper) à défaut de faire appel à la vibration des gâchettes. Il s'agissait d'ailleurs de la condition sine qua non pour répondre aux ambitions qu'il s'est fixé tout au long de la période précédant son lancement. S'il fallait le résumer en trois piliers, nous citerons en premier lieu son accessibilité à toute épreuve, alors même qu'il cache bel et bien deux expériences en une seule. Ensuite, il y a bien évidemment ce sentiment jouissif de piloter des robots géants afin de tout écraser sur son passage. Pour terminer, s'il affiche un classicisme certain compte tenu du genre auquel il appartient, il ajoute quand même une dimension de verticalité non négligeable, rappelant parfois Mirror's Edge.

Deux expériences en une seule.

Titanfall Screen 3À ce sujet, il convient tout de même de préciser que le titre de Respawn Entertainment bouscule les habitudes. Grâce à cette faculté des pilotes à pouvoir double-sauter et marcher sur les murs, il est possible de surmonter le moindre obstacle — ou presque — plutôt que de les contourner, comme tout bon soldat le ferait. En conséquence, ne vous étonnez pas de jouer à Titanfall comme vous le feriez avec un autre FPS multijoueur lors de vos premières sessions. Car il va falloir appréhender — puis apprécier — cette fameuse dimension de verticalité. De la même manière, force est de reconnaître que le rythme imposé par les joutes se veut des plus animé. Ainsi, les respawns, sont hyper rapides et la frénésie n'est pas foncièrement favorable aux campeurs et aux snipers (sauf peut-être en Capture the flag). C'est un excellent point, en sachant qu'il ne sera pas forcément durable dans le temps. En termes de classe, il convient de préciser que cette notion est abstraite. Effectivement, vous pourrez très vite personnaliser votre Pilote avec les armes — une principale, une secondaire, une pour les Titans —, le type de grenades, les perks et les aptitudes de votre choix. Plus la progression avance, plus vous aurez de set-up à disposition pour une meilleure adaptation aux situations rencontrées. Toutefois, il est dommage que la customisation n'ait pas été poussée jusqu'à l'apparence de celui ou celle qui foulera le champ de bataille.

Si bon soit-il en mode humain, Titanfall ne manque pas de l'être non plus quand il nous installe dans un Titan, indisponible à l'entame d'une partie et comptant trois "classes" dans ses rangs. Ces dernières se différencient moins par l'arsenal — identique quel que soit le châssis — ou encore la résistance que par le nombre de dash dont elles disposent. Concrètement, le Stryder, le plus léger et vulnérable, peut esquiver trois fois d'affilée, là où l'Atlas et l'Ogre doivent se contenter de respectivement deux et un mouvements rapides (ils se ressemblent beaucoup trop sur les autres critères). Logiquement, le gameplay se veut plus lourd, ce qui tranche avec le reste, avec ce sentiment de puissance émanant des duels entre créatures métalliques. Du reste, ne craignez pas de voir un déséquilibre entre Pilotes et Titans puisque vous pouvez très bien abattre un mécha sans en incarner un. Cette balance qui ne penche jamais en faveur de l'une ou l'autre des catégories permet réellement de mélanger plusieurs sensations dans un résultat dont l'unique leitmotiv est le plaisir coûte que coûte. En l'espace de quelques minutes, passer d'un individu vif à une carcasse capable de faire trembler le sol, et vice-versa, donne envie. Surtout que Respawn Entertainment n'a rien oublié en route entre le rodéo pour terrasser les Titans adverses, la nécessité de s'éjecter avant une explosion ou encore l'option de laisser son robot en automatique afin qu'il fasse un carnage sans nous.

En outre, il y a une composante issue des MOBA (League of Legends, ndlr) dans Titanfall. Cela se matérialise par l'apparition de mobsgrunts et spectres — contrôlés par l'intelligence artificielle. Nonobstant le fait qu'ils remplissent la carte, leur utilisé offensive très limitée est compensée par les points d'expérience et d'attrition qu'ils donnent après les avoir tués facilement, sans compter qu'ils permettent d'appeler son Titan plus rapidement en accumulant les frags et gonflant son score. Au passage, les novices seront ravis de les éclater en lieu et place de servir de chair à canon aux expérimentés. Encore une fois, c'est une question d'équilibre. Dans le même ordre d'idée, quelques tourelles peuvent être hackées afin d'en tirer un avantage lors des rixes. Elles se révèlent ni trop puissantes, ni pas assez et ajoutent encore un peu de piment à l'ensemble.

Titanfall 10.03.2014  (4)

Commenter 55 commentaires

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azertyxpp
@Kiori:
Ah ok, selon le jeu du quel tu parles faut y jouer pour ce faire un avis, pour autres t'es beaucoup plus expéditif sur de simples phrases sorties de leur contexte, tout est dans la mesure. Objectivité :?: :?

Surtout que dans la finalité TitanFall + son Season Pass revient au même genre d'offre moyennant finance que deux jeux Prologue + Main Story.
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padawan07
Heureusement qu'il y'a plusieurs sites pour les tests, limite j'ai cru que le jeu était a peine mieux qu'un ghost en lisant celui ci.

Sinon voici les notes des autres sites US
PC - Metacritic -not live
Xbox One - Metacritic - 88

Standby for reviewfall.
OXM 8.5/10
OXM UK 9/10
Venturebeat 82/100
Polygon 9/10
EGM 10/10
Gamespot 9/10
IGN Norway 8.1/10
Videogamer 8/10
Gamereactor 9/10
Gamersglobal 8.5
Gamesradar 4/5
Joystiq 4.5/5
Gameinformer No score yet
Gameblog 4/5
Metro GameCentral 9/10
Gametrailers 9.3/10
Ausgamers 8.7/10
PC Gamer No score yet
Vandal Online 9.2/10
Machinima 9/10
Jeux Video 17/20

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