The Wonderful 101 : Go, go Power Rangers ?
De loin, The Wonderful 101 ressemble à un Pikmin : même caméra fixe et même vue isométrique. De loin seulement… Car s’il nous met également dans la peau de plusieurs bonshommes, les mécaniques de gameplay n’ont pas grand-chose à voir. Comprenez par-là : point de gestion, mais de l’action, de l’action et encore de l’action. Il faut dire que les Wonder ne sont pas là pour plaisanter et qu’ils ont l’humanité à sauver.
The Wonderful 101 cache une expérience complexe à bien des égards, à la limite du bordélique.
Concrètement, il s’agit de contrôler un leader, en sachant que les autres, joignant notre armée sur le tas, miment ses gestes. Pour éliminer les assaillants, la troupe dispose d’attaques d’unimorphisation. Derrière ce nom un peu barbare se cache en fait la possibilité de réunir tout le monde pour créer des armes géantes et dévastatrices, via l’écran du GamePad ou le stick gauche, en dessinant un symbole précis (plus il est gros, mieux c’est). À ce titre, selon la forme demandée, il convient de switcher entre les manières de matérialiser l’arsenal, le stylet faisant perdre un peu de temps, le stick n’étant pas toujours très précis.
Bien évidemment, ces unimorphisations consomment une jauge, laquelle se recharge toute seule, en tapant des vilains ou en ramassant des piles tandis que PlatinumGames s’est lâché eu égard aux capacités spéciales. Point, épée, fouet, griffes de glace, marteau, pistolet/bazooka… Rien ne manque à l’appel pour se faire plaisir, d’autant que chacune d’elle est indispensable pour activer certains mécanismes et continuer d’avancer dans cette quête découpée en opérations, elles-mêmes découpées en missions.
En un mot comme en cent (un), la palette de mouvements est assez énorme et offre une belle variété au gameplay hérité d’un certain Ôkami - autre pépite de Clover - sur certains aspects. Ce point est renforcé par la générosité légendaire de PlatinumGames, le studio n’ayant pas hésité à pimenter les débats par des ingrédients annexes, dans le sillage d’une boutique pour se faciliter la vie ou des recettes pour se créer ses propres objets. Pour sûr, cela fait un paquet d’informations à assimiler d’un coup (surtout que les dessins à reproduire ne font que s’accumuler), accouchant alors de premières heures loin d’être évidentes et très compréhensibles. Sous son habillage enfantin, The Wonderful 101 cache une expérience complexe à bien des égards, à la limite du bordélique (le tutoriel reste très sommaire). Petit conseil : accrochez-vous bien.
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