The Wonderful 101 : Go, go Power Rangers ?
Cela fait maintenant très longtemps que la Terre subit les attaques incessantes du GEATHJERK, une armée extraterrestre belliqueuse dont le seul dessein est d’annihiler la planète. Pour la combattre, une unité spéciale baptisée les Centinels a été créée. Composée de cent guerriers recrutés aux quatre coins du Monde, elle va bientôt devoir lâcher toutes ses forces dans une ultime bataille… Sera-t-elle vraiment la dernière ?
En quelques années, Viewtiful est devenu Wonderful et cela se ressent…
Sans contester, le scénario de The Wonderful 101 se veut le plus simple et classique possible. Logique, il est un hommage acidulé des super-héros dits sentai, et de tout le manichéisme qui va avec. Les thèmes abordés sont donc les mêmes : solidarité (l’union fait la force), dépassement de soi (le courage), amitié (toujours avoir quelqu’un sur qui compter) et transmission de valeurs (pour ne pas répéter les erreurs du passé et faire que le futur reste présent). D’ailleurs, PlatinumGames a mis les petits plats dans les grands points de vue narration, étant donné que l’aventure est très (trop ?) souvent ponctuée de scénettes dialoguées. Dans quel but ? Faire avancer une histoire ne manquant pas de rebondissements et mettre en exergue la personnalité attachante des héros. Les voir se chamailler pour un oui ou pour un non à l’approche d’une rixe, c’est toujours très poilant.
Graphiquement, The Wonderful 101 rappelle beaucoup un certain Viewtiful Joe, un beat them all exigeant sorti sur GameCube et PlayStation 2. Forcément, ce n’est pas un hasard puisque PlatinumGames est né sur les cendres de Clover Studio et qu’Hideki Kamiya a dirigé les deux jeux. En somme, attendez-vous à une explosion de couleurs et un spectacle de tous les instants, renforcés par un character design au poil, aussi bien pour ceux que le joueur incarne que la horde de bestioles sans vergogne qu’il combat. Côté patte artistique, nous sommes clairement en présence d’un dessin animé interactif, avec une modélisation plutôt fine, des effets visuels assez généreux et un framerate qui tient la route. En quelques années, Viewtiful est devenu Wonderful et cela se ressent…
Pour la bande-son, PG a opté pour des musiques épiques, afin de souligner l’aspect super des héros. Autrement dit, quand les joutes sont gigantesques et que la bravoure s’en mêle, The Wonderful 101 devient un véritable blockbuster s’appuyant sur des envolées musicales. Les voix, quant à elles, ne sont pas en reste et insistent encore davantage sur les qualités et défauts des protagonistes principaux par leur adéquation avec ce qu’ils sont. De fait, difficile de ne pas s’attacher.
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