PREVIEW - The Witcher 3: Wild Hunt - Nous avons joué au possible jeu de l'année 2015
par Maxime ClaudelThe Witcher 3: Wild Hunt : Nous avons passé environ trois heures, manette en mains, en compagnie du RPG de CD Projekt Red. C'est bien évidemment du très, très lourd en perspective.
Geralt, tout de cicatrices vêtu, prend un bain tranquillement. Il a le visage fatigué, autant par la vie qu'il mène que par la nuit qu'il vient de passer en charmante compagnie. Il revient à la réalité quand il est chargé d'entraîner la jeune Ciri à Kaer Morhen, l'École des Sorceleurs. C'est à ce moment-là, aussi, que la réalité est venue nous attraper : oui, nous avons pu jouer à The Witcher 3: Wild Hunter, après de multiples présentations hands-off. Et pas qu'un peu, puisque la session a duré plus de trois heures. En toute franchise, ce n'était pas assez pour se forger un avis définitif et exhaustif sur le RPG de CD Projekt RED. Mais nous pouvons d'ores et déjà confirmer une chose : oui, nous sommes en face d'un futur hit en puissance, comme les bandes-annonces l'ont toujours suggéré jusqu'à maintenant.
Du grand art.
Mais revenons-en à nos moutons, au sens propre d'ailleurs, car Geralt se réveille d'un cauchemar au début de The Witcher 3: Wild Hunter. En compagnie de Vesemir, il est à la recherche de Yennefer, l'amour de sa vie et accessoirement magicienne ayant un peu trop attiré l'attention. Pourquoi est-elle partie ? Notre héros balafré, plus badass et coureur de jupons que jamais, le découvrira bien assez tôt. Le joueur, lui, devra s'attendre à une aventure sombre, avec du sexe, du sang, de la violence, des guerres, des morts... De l'heroic fantasy bien dark en somme, portée par une foule de personnages tous plus charismatiques les uns que les autres, à commencer par Geralt, forcément. Nous n'avons vu que le prologue et une séquence un peu plus avancée dans l'histoire, mais force est de reconnaître que l'intrigue devrait livrer toutes ses promesses, via plusieurs degrés de lectures et de nombreuses sous-intrigues. À ce sujet, les dialogues, très matures, peuvent aboutir sur des embranchements différents pour une même quête en fonction des réponses données. Cela augure une expérience ultra riche et réellement influencée par nos actes.
Car, forcément, The Witcher 3: Wild Hunter reprend, non sans brio, les recettes habituelles des RPG en monde ouvert. Libre de se balader là où il veut et de parler à qui il veut, Geralt pourra suivre la trame principale ou, à contrario, s'enticher de tâches annexes pour se remplir les poches ou passer le temps. En parfait chasseur de monstres et mercenaire, il se doit d'aider les villageois à se débarrasser du Mal rongeant le pays. Toutefois, il peut également prendre du plaisir et s'adonner à diverses activités annexes, dans le sillage d'un jeu de cartes stratégiques que nous n'avons malheureusement pas pu tâter. Le reste, c'est de l'exploration en pagaille, de l'alchimie, du leveling (avec association de compétences de la même famille pour plus de puissance), du loot, des trésors, des endroits à découvrir avec du voyage rapide pour gagner du temps, de la découverte, de la chasse pure et dure, des enquêtes mêmes avec des traces à suivre tel un rôdeur, etc. Les ingrédients de la quête grandeur nature sont là et s'enchevêtrent pour former un immense coffre où il est possible de se perdre et s'amouracher. Du grand art.
Le système de combat, pour sa part, est d'une richesse folle. Plus fluide que celui de ses prédécesseurs malgré un lock encore perfectible (qu'il soit automatique ou manuel), il s'appuie toujours sur l'alliance des lames (acier pour les humains, argent pour les bestioles) et de pouvoirs baptisés Signes. Grâce à une roue qui ralentit le temps en pleine activation, Geralt peut passer de l'un à l'autre en fonction des situations, sachant qu'il peut piocher dans un arsenal plutôt conséquent (feu, renversement, bouclier, piège...) et qu'il est limité par une jauge d'endurance qui remonte toute seule. Il a également la possibilité de faire appel à des objets (grenades, potions) ou encore à une arbalète difficile à maîtriser. À cela s'ajoute une utilisation poussée de l'environnement (un Signe peut enflammer des vapeurs de gaz toxique pour tout faire exploser) et des mouvements déjà vus ailleurs (esquives, parades, contre-attaques) pour des affrontements plus exigeants qu'il n'y paraît. Effectivement, les ennemis, prenant place dans un bestiaire inouï, ont tendance à être très agressifs. À noter que s'ils sont d'un niveau trop élevé par rapport à Geralt, ce sera indiqué à l'écran par la présence d'un crâne ou de la couleur rouge. Avis aux amateurs.
Commenter 10 commentaires
Je l'attends avec beauuuuuuuucoup d'impatience.
J'espère toujours une sortie des I et II sur PS4. Après The Witcher, enfin place à Cyberpunk 2077
Oui, j'espère aussi une sortie des anciens sur ps4 !
Et merci pour cette preview où le 3 brille vraiment sur ps4...
Vivement en effet sa sortie en mai 2015 .