PREVIEW - The Witcher 3: Wild Hunt - Nous avons joué au possible jeu de l'année 2015

Généreux, immense, grandiose, alléchant, prometteur... The Witcher 3: Wild Hunt ne manque déjà pas d'arguments. En parallèle, il se paie le luxe de les rassembler dans une robe des plus belles. Certes, il reste encore de longues heures de peaufinage pour éliminer certains griefs encore pénalisants (chutes de framerate pendant les chargements in-game, bugs visuels, aliasing), mais qu'à cela ne tienne, le build PlayStation 4 auquel nous avons joué offrait des graphismes très chatoyants. Ils s'appuient notamment sur une modélisation des personnages à nulle autre pareille, avec des armures ô combien détaillées et des visages pleins d'expressions. Il faut aussi souligner cette profondeur de champ à perte de vue, qui donne du corps aux environnements déjà bien peuplés de faune, flore, bâtiments et PNJ au premier plan. Ce n'est peut-être pas une baffe nouvelle génération, mais une production open-world se situant dans le haut du panier.

Généreux, immense, grandiose, alléchant, prometteur...

Il faut dire qu'en trois heures, The Witcher 3: Wild Hunt nous a emmenés un peu partout, de nuit comme de jour. Forteresse, marécage, montagne, bastion, village, auberge, forêt, lac... Les ambiances visuelles se succèdent à la pelle et personne ne s'étonnera de s'arrêter pour contempler les décors, cheveux aux vents et soleil couchant parfois. CD Projekt RED a vraiment mis le paquet sur le background et la mythologie de son univers. C'est d'autant plus vrai que chaque élément qui le compose a été choyé comme il se doit, des musiques aux voix en passant par la bible nichée dans l'inventaire et offrant l'opportunité de se renseigner sur ce qui nous entoure (y compris les bestioles, afin de mieux connaître leurs points faibles). Nous voilà clairement en face d'un jeu bien fini, avec, à priori, peu de défauts apparents (la navigation manque parfois de souplesse, surtout à cheval, mais rien de rédhibitoire).

Vous l'aurez compris, nul doute que cette première approche de The Witcher 3: Wild Hunt a laissé une excellente impression dans nos esprits. Il y a cette envie de continuer une fois la manette lâchée, surtout si vous êtes un fervent admirateur des RPG occidentaux. Bien sûr, il a encore besoin d'un petit coup de polish pour briller de mille feux, mais il reste suffisamment de mois à CD Projekt Red pour livrer son projet de toute une vie, venant mettre Geralt en face de ses responsabilités : avant de tirer sa révérence, il était nécessaire pour lui d'offrir ce qu'il a de mieux. Vu comme c'est parti, il prend le chemin. Et il ne peut y avoir meilleure conclusion que : vivement le 19 mai.