Cinq épisodes, une seule expérience à vivre.
L’année 2012 aura finalement accueilli l’une des œuvres vidéoludiques parmi les plus marquantes de cette génération de consoles. Marquante sur la forme et marquante sur le fond. En effet, The Walking Dead fait partie de ces titres qui restent gravés dans les mémoires à jamais. Hantant nos rêves et nos cauchemars en questionnant nos choix face à des situations aussi horribles que délicates, aussi alarmantes que psychologiquement difficiles à surmonter. Tout au long des épisodes, il y a cette impression d’avancer avec un flingue constamment collé sur la tempe. Comme si un juge de l’ombre se permettait d’épier nos moindres faits et gestes, ricanant des erreurs, se délectant de la foi qui s’amenuise au fur et à mesure que les héros deviennent des bourreaux, des monstres.
Faut-il abandonner et s’abandonner ?
The Walking Dead version Telltale Games est un écrin noir contenant une perle que personne ne veut garder, résonnant tel le tic-tac d’une horloge et s’apparentant à une bombe à retardement. Pour autant, l’adaptation se veut profondément humaniste, bien que l’univers soit déshumanisé. Ces relents de vie se trouvent autant dans un morceau de gâteau façon canette de Coca dans le film La Route (John Hillcoat, 2009) que dans l’espoir nourri par les survivants devenus des pantins piégés entre le Bien et le Mal, entre des morts-vivants et eux-mêmes. Forcément, il n’y a rien de récréatif tant les joies ne sont qu’éphémères, tant les souvenirs d’un bonheur passé se transforment en pics à glace faisant regretter d’avoir un cœur qui bat toujours. Ne vous attendez donc pas à ressortir indemne de cette expérience. Car, autant dans la bande dessinée que dans la série télé, le simple fait d’être spectateur vous offre une échappatoire. Mais, ici, il n’y en a pas et l’acteur, c’est bel et bien vous… Traumatisant.
Pour parvenir à un tel résultat, les scénaristes ont puisé dans le matériau original (les comics de Robert Kirkman), tout en faisant appel à des artifices (Cliffhanger, Twist, ...) et en soignant la personnalité des protagonistes le plus possible. Pour faire simple, ils ont tous leur(s) raison(s), leur(s) état(s) d’âme, ce qui donne lieu à des moments où les discussions se veulent cinglantes, presque plus blessantes qu’une lame de couteau plantée dans le dos. Petit à petit, The Walking Dead quitte donc son habit de simple jeu vidéo pour enfiler celui d’un récit aux multiples niveaux de lecture (jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour protéger les nôtres ? Comment se (re)construire ? Quelle place pour la culpabilité face à une telle armageddon ? Faut-il abandonner et s’abandonner ?). De fait, les émotions viennent toutes seules, accompagnant la transformation d’un démon en ange, puis d’un ange en démon.
Commenter 10 commentaires
Lire la news : TEST - The Walking Dead : notre verdict final
Super jeu qu'on a là !
Alala la barrière de la langue encore et toujours. ^^
Je savais pas qu'il y avait pas eu de traduction. Perso j'ai jamais eu de problème avec l'anglais donc ça me gêne pas mais je comprends tout à fait que ça puisse stopper ceux qui ne maîtrisent pas bien l'anglais. J'ai le même problème mais avec le japonais.
Bref sinon c'est plus ou moins une confirmation de ce qui se dit en général autour du jeu. Il à l'air bon donc j'y jetterai sûrement un oeil.
j'ai n'ai que l’épisode 1 pour l'instant avec le patch VOSTFR complèt
je veut bien mettre le lien du patch pour l’épisode 1 mais je sais pas si je peut ici
Apparemment, une sortie physique serait exclusivement prévue pour les USA pour 30$.
le jeu est tellement bien qu'on en veux plus
au final la durée de vie du jeu est de 12h
15h max donc c'est un peu leger
Compare aussi avec le prix du jeu
Call of Duty, c'est 4h de jeu pour 70 €
la durée de vie du jeu prends en compte également la difficulté du jeu pour moi qui est inexistente sur le jeu
en meme temps je suis pas un pigeon pour acheter le jeu 70E et pour payer 50€ un seasson pass alors que ca devrait être offert vu que le jeu est si court !
et 4h de jeu c'est 1/20 en note voir 0 ....