CARNET DE BORD - The Crew : notre avis après 15 heures de jeu (11/12/2014)

Forcément, pour remplir une carte de la taille des États-Unis, qui s'étend donc sur plusieurs kilomètres, Ivory Tower n'a pas lésiné sur le contenu. Aux 65 missions principales, essentielles pour suivre l'histoire, il faut ajouter les défis de plusieurs types disséminés un peu partout, les pièces de voitures à récupérer et les points-clefs à visiter. Il faut le dire, il y a de quoi faire dans The Crew et la durée de vie est énorme pour qui veut atteindre les 100 %.

Assurer votre liberté le plus possible.

Pour revenir sur les missions principales, sachez qu'elles misent sur la variété pour éviter de tomber dans la succession de courses au terme desquelles il faut terminer premier (absolument, contrairement à un DRIVECLUB plus laxiste sur ce point). Aux côtés de courses de rue classiques, nous retrouvons alors des courses-poursuites, aussi bien dans la peau du chasseur que du chassé, des parcours à terminer dans un temps imparti ou encore des phases avec points de passage. Comme dans tout jeu en monde ouvert, vous avez le choix de remplir les "quêtes" dans l'ordre que vous désirez, sachant que certaines sont accessibles en fonction d'un ou deux critères (le niveau de la voiture et/ou sa catégorie). Rien ne vous empêche, cependant, de vous frotter à un objectif à la difficulté trop élevée par rapport à votre progression, l'idée étant d'assurer votre liberté le plus possible.

Les défis, quant à eux, servent de tâches annexes qui, à la manière d'un RPG, offrent la possibilité de faire du farming pour XP rapidement. Il y en a 573 sur la carte et ils proposent un challenge certain dans l'optique d'obtenir la médaille d'or. Comme pour les missions, la variété est de mise puisque, pêle-mêle, vous avez des objectifs de saut, de précision, de vitesse, de slalom, de destruction, de fuite, etc. Et s'ils sont peu rémunérateurs en points d'expérience, ils offrent des pièces pour que votre bolide devienne de plus en plus un bolide, justement. Vous l'aurez compris, vos pérégrinations dans The Crew requièrent d'alterner entre défis rapides pour gagner des niveaux, ceux-ci facilitant grandement la tâche dans l'histoire. À noter, par ailleurs, cette excellente idée d'offrir des missions mélangeant plusieurs segments différents et, par extension, des sensations différentes sur un laps de temps assez court.

Terminons cette deuxième étape du carnet de bord par un nouveau point sur la conduite. Après des débuts assez compliqués à appréhender (pourquoi la voiture ne tourne-t-elle pas réellement ?), force est de reconnaître que les choses s'améliorent un peu au fur et à mesure. Pour autant, nous sommes plus proches d'un feeling à la GTA qu'autre chose, comprenez par là avec une physique et des comportements hasardeux (sans oublier cette caméra qui s'éloigne brusquement en cas de choc...). Toutefois, nous pouvons affirmer qu'évoluer sur le bitume et sur la terre n'est pas tout à fait la même chose (ça glisse plus, ouf, mais cela n'accroche pas suffisamment non plus), ce qui est un bon point. Mais cela ne suffit pas pour faire de The Crew une référence de l'arcade. N'est pas Forza Horizon 2 qui veut.