The Crew : Le voyage dans les USA continue.
Ubisoft a donc décidé de terminer l'année 2014 avec un jeu de course, et pas avec n'importe quelle ambition puisqu'il se présente avec une architecture très typée MMO, dans un monde hyper vaste (la carte des États-Unis rien que cela). Ce n'est pas un hasard si la firme française a eu besoin de se rassurer à plusieurs reprises avec des bêtas, fermées ou ouvertes. Maintenant, The Crew ne peut plus se cacher et il est temps de voir ce qu'il a réellement dans le ventre, sachant que dès le lancement, nous voilà dans une course avec une mise en scène flamboyante qui augure une narration poussée pour ce genre nouveau.
The Crew est moche.
C'est d'ailleurs là que l'un des bâts blesse : n'y allons pas par quatre chemins, sinon une autoroute à quatre voies, The Crew est moche. Pire que cela, il affiche une technique aux fraises, paralysée par une foule de défauts ternissant l'ambition d'un terrain de jeu immense. Si le prix à payer pour donner naissance aux États-Unis était de pourrir les différentes ambiances visuelles (variant selon les régions), alors le pari est malheureusement remporté haut la main. Tearing à foison, aliasing omniprésent, ralentissements intempestifs... Ils sont tous là, cachés derrière leur Roi nommé clipping. Ce dernier est sans conteste le défaut qui fait le plus mal à nos yeux. De manière quasi constante, des éléments - comme des arbres - apparaîssent, se changent, se métamorphosent. Et ce n'est pas beau à voir.
Il faut dire que The Crew a misé pour un HUD complexe à bien des égards, avec une foule d'informations à assimiller pour bien comprendre de quoi il en retourne réellement (certains éléments restent encore flous à l'heure où nous écrivons ces lignes). Entre les notifications de tâches solo, celles dédiées au communautaire, les objectifs annexes,... C'est un véritable barnum à assimiler qui cache, bien évidemment, une palanquée de choses à faire entre Los Angeles et Chicago. Pour preuve, la complétion n'affiche qu'un maigre 3 % après 5 heures au volant. Mais nous reviendrons sur cet ingrédient plus tard dans la semaine.
Attardons-nous plutôt à ce qui sauve quelque peu l'habillage, à savoir cette idée d'accoucher d'une expérience automobile avec un scénario. Sans surprise, Ubisoft n'a pas cherché midi à quartorze heures - ni à quinze heures d'ailleurs - et s'est contenté de rabâcher une intrigue que le cinéma a déjà épluchée jusqu'à la moelle. Grosso modo, nous incarnons un dénommé Alex qui va assister, impuissant, au meurtre de son frère. Accusé à tort, il se retrouve en prison et se voit proposer, quelques années plus tard, un deal qu'il ne peut refuser. En échange de sa liberté, il doit aider le FBI à faire tomber les 5-10, un gang de criminels, et un agent corrompu. Vous comprenez aisément qu'il lui faudra gravir les échelons en s'infiltrant dans les 5-10, dont le chef est, accessoirement, l'assassin de son frère, avec une vengeance à portée de main. Comment ? Vous avez dit Fast & Furious ?
Commenter 22 commentaires
Il joue sur PS4, ça aide pas quoi...
Sur PC aussi est c'est très joli ^^
j'ai essaye la beta et j'aime bien mais la conduite et chelou quand meme...
en fait ma question c'est de savoir si c'est un jeu arcade ou on s'eclate comme nfs, avec des cascade de ouf et tout,ou si c'est un jeu de conduite,genre driveclub?
vient de passer deux heures dessus les serveurs fonctionne bien,
la conduite est sympa au volant(t500 rs boite en H) ,
après faut pas s'attendre a une conduite style assetto corsa ,
mais le jeu est fun