TEST - Yo-kai Watch Blasters : un Action-RPG tourneboulant, mais quelque peu redondant

Parlons à présent de l'atout principal de Yo-kai Watch Blasters, son gameplay. Cette fois, le tour par tour est mis de côté au profit de l'action dans des environnements en 3D, bénéficiant même d'une fonction souvent absente des dernières productions, la 3D stéréoscopique. Celle-ci est présente dans notre base, mais également lors des combats et cinématiques pour mieux nous immerger dans l'action. Nous prenons ainsi le contrôle d'un Yo-kai au sein d'une équipe pouvant compter jusqu'à 4 membres, que ce soit en solo ou en multijoueur avec donc trois autres joueurs au maximum. Point à prendre en compte, l'IA se débrouille globalement bien et peut être paramétrée de quatre manières différentes : Aléatoire, Attaquer (s'en prend aux ennemis que nous ciblons), Big boss (attaque le boss et les adversaires puissants) et Ennemis faibles (vise les cibles vulnérables).

Les affrontements sont dans l'ensemble d'une grande simplicité.

Les contrôles sont des plus simples, avec les touches A, X et Y servant à lancer des attaques, B pour courir - cette action dépensant de l'énergie qui se récupère assez vite -, et le pad directionnel pour se déplacer. Cette simplicité se retrouve également dans la difficulté des affrontements, où foncer sans prise de tête assure bien souvent la victoire. Bon, les boss demandent tout de même un peu de jugeote et d'être à un niveau acceptable pour en venir à bout, mais rien d'insurmontable avant d'attaquer les défis post-game. Nous avons ainsi pu terminer le scénario principal avec globalement la même équipe du début à la fin, qui comprenait deux Combattants (Jibanyan et Komasan) pour l'attaque, un Ranger (Chauvekipeut) servant à troubler l'ennemi et un Guérisseur (Ratatam) afin de soigner tout ce beau monde. Il existe également une quatrième classe baptisée Tank au nom plus qu'explicite, basée sur la défense.

Tous les Yo-kai sont d'ailleurs répartis en huit tribus et disposent de talents et statistiques (PV, FOR, ESP, DÉF et VIT) qu'il est bon de connaître pour prendre l'avantage sur le terrain. Et comme dans tout bon jeu de rôle, les techniques sont de différents types (Feu, Eau, Foudre, Terre, Glace, Vent et Vortex), il est donc judicieux de jouer sur les forces et faiblesses de chacun pour se rendre la tâche plus aisée.

La caméra peut être tournée via les gâchettes L et R ou à l'aide du C-Stick, mais pas tout le temps, certains combats de boss se produisant dans des zones restreintes. La visibilité de l'action peut donc se révéler problématique à de rares moments, mais rien qui empêche de profiter à fond de l'expérience. L'écran tactile sert lui à déclencher l'Âmultime une fois la jauge remplie (en donnant des coups) et à changer de Yo-kai si vous n'avez pas ZR sur un modèle standard, en plus d'afficher les deux emplacements d'objets de combat, les barres de vie et la carte, essentielle pour se repérer rapidement, voir les ennemis, objets et objectifs. Dans le cas où l'un des membres de l'équipe succombe aux assauts adverses, l'occasion nous est donnée de le ressusciter en maintenant B près de son corps avant qu'il ne soit trop tard. Cette fonctionnalité nous a bien aidés, même s'il est préférable de garder tous les membres de notre petite troupe en vie, pas forcément facile lorsque l'action devient un peu trop brouillonne, ce qui arrive bien souvent.

En plus de combattre tout un tas de mauvais esprits, il nous est parfois donné la possibilité d'en recruter certains une fois battus. Un cercle de chance d'amitié avec un halo rose apparaît alors autour de la créature, lançant un mini-jeu où il faut appuyer avec le bon timing sur les cœurs dans le temps imparti, simple et efficace. En revanche, mieux vaut éliminer toute présence hostile dans la zone avant ça, sous peine de se faire interrompre.