TEST - Yo-kai Watch Blasters : un Action-RPG tourneboulant, mais quelque peu redondant

En dehors du Japon, la licence Yo-kai Watch accumule du retard dans ses sorties, c'est pourquoi nous n'accueillons que maintenant les deux versions de Yo-kai Watch Busters parues en juillet 2015 initialement. La référence à Ghostbusters est plus qu'évidente, mais malheureusement, ces spin-offs ont été renommés Yo-kai Watch Blasters en Occident. Nous sommes montés à bord de notre Blastermobile pour partir à la chasse aux esprits malins. Avons-nous été envoûtés ou le mauvais œil a-t-il frappé ? Réponse sans plus attendre.

Les quelques boss que nous devons terrasser n'ont dans l'ensemble rien de bien nouveau.

Yo-kai Watch Blasters : Peloton Du Chat Rouge

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Avant toute chose, et si vous n'avez pas joué à Yo-kai Watch 2, sachez que le mode Busters/Blasters est apparu dans cet épisode en tant que mini-jeu. Level-5 l'a donc ici réutilisé pour en faire un titre à part entière, décliné en deux cartouches : Peloton du Chat Rouge et L'Escadron du Chien Blanc. Forcément, le but est ici de faire s'échanger les médaillons de Yo-kai entre les versions pour compléter le Médallium et ses 443 emplacements, certaines créatures ne pouvant être obtenues que dans l'une d'elles. Mis à part ce détail, une poignée de missions, et les boss allant avec, changent également en fonction de ce choix, mais rien qui ne vaudra de repasser à la caisse une deuxième fois, sauf bien entendu pour les fans hardcore de la licence qui ne voudront rien rater. D'ailleurs, il est possible de lier les deux versions si vous les possédez, ou alors avec un ami à proximité, afin de débloquer des Missions défi face à Jiganyan et Komak. Et si vous avez les exemplaires du deuxième épisode, du contenu bonus prenant la forme de trois Yo-kai spéciaux (Jibanyan S, Komasan S et Komajiro S) peut aussi être débloqué en liant les sauvegardes, c'est toujours ça de pris.

Du côté des graphismes, nous avons là une expérience tout ce qu'il y a de plus correcte pour de la 3DS, qui reste dans la veine des jeux précédents et pour cause, les environnements sont en majeure partie les mêmes que ceux de Yo-kai Watch 2 en dehors de notre base. Dites ainsi bonjour à Granval-sur-mer et ses différents quartiers, Ourcival, San Fantastico et compagnie. La diversité des zones de jeu n'est donc pas de mise et ce n'est pas le seul élément redondant de cette production. En effet, parmi le bestiaire de créatures aux looks pouvant diviser (oui, certains Yo-kai ne ressemblent vraiment à rien), les quelques boss que nous devons terrasser n'ont dans l'ensemble rien de bien nouveau puisqu'ils occupaient pour la plupart tous ce rôle dans le mode Blasters de Yo-kai Watch 2. Nous retrouvons ainsi Triptyk, Démophage ou encore Carpitaine, quand ils n'ont pas un autre nom et jeu de couleurs pour faire croire à un nouvel ennemi. Point négatif de la localisation, qui a sans doute participé à son retard, la « censure » liée aux droits d'auteur est passée par là. Le boss ressemblant au Bibendum Chamallow de Ghostbusters a par exemple grandement été modifié dans le processus.

L'intégralité du jeu est adaptée dans notre belle langue. Cela passe par l'introduction en chanson (un poil raccourcie), les dialogues bien évidemment, mais aussi les voix des différents Yo-kai lorsqu'ils déclenchent leurs Âmultimes, pour un résultat plus que correct qui devrait plaire aux petits comme aux grands, surtout avec cet humour bon enfant caractéristique de la licence. Diverses références à la pop culture sont de la partie et Star Wars n'y échappe pas avec par exemple Maître Nyada. Enfin, la partie sonore n'a rien de bien excitant, même si elle reste en tête, seulement quelques thèmes japonisant nous ayant vraiment marqués.

Test réalisé sur une New Nintendo 3DS XL.