TEST - Yo-kai Watch 2 : une suite, vraiment ?

Ainsi, sans se forcer ni sans grande difficulté d'ailleurs, nous pouvons boucler la grosse dizaine d'heures que propose l'histoire principale, et dépasser la vingtaine avec le contenu post-game. Très simplement, il est possible d'en rajouter plusieurs autres avec des quêtes secondaires au principe toujours assez sommaire, mais qui apportent un peu de diversité et de contenu au projet. En revanche, pour compléter le Médallium, là, c'est une affaire de fou furieux, en raison de la profusion de Yo-kai à rallier à notre équipe, des évolutions parfois longuettes à réaliser, mais aussi d'un flou entourant leur localisation et l'accroissement de leur taux de capture sans le guide adéquat : Internet sera votre grand ami dans cette chasse. Des dizaines et des dizaines d'heures sont à prévoir pour réaliser cette opération, mais là, il y a fort à parier que beaucoup ne s'y attarderont pas tant la tâche est redondante et superfétatoire.

Yo-kai Watch 2 ne mérite pas son statut de suite à proprement parler, tant il s'assoit trop sur les acquis de son prédécesseur, sans grandement s'améliorer ni remettre en cause ses défauts. Les quelques ajouts, comme les déplacements en train ou la Montre Zéro, manquent cruellement d'intérêt, et en raison de graphismes presque inchangés, nous avons plus l'impression de jouer à une nouvelle version de l'épisode fondateur. Fort heureusement, la bonne humeur générale et la narration forte et intéressante sont là pour justifier, presque à eux seuls, la traversée de cette aventure, qui se laisse autrement trop souvent jouer en mode automatique, sans implication majeure ou réelle influence du joueur.