WWE 2K18 : La licence WWE est de retour avec l'épisode 2K18. Cette année, les développeurs nous ont promis une vraie refonte graphique. Promesse tenue ?
Si la promesse concernant les graphismes a été respectée, force est de constater que le mode carrière est décevant. Pourtant largement mis en avant lors de la campagne promotionnelle, avec le slogan « Be like no One, be the first you » (« ne sois pas comme les autres, sois le premier toi »), ce mode, pourtant plein de bonnes idées, ne les concrétise pas. Au final, de la frustration à n'en plus finir...
Frustration.
Comme dans les précédents opus, nous devons créer notre superstar. Cependant, le système de personnalisation a été revu : là où nous avions un large panel d'options dans les anciens épisodes, nous avons à peine quelques éléments de customisation disponibles. La raison ? Le reste doit être débloqué via un système de loot. Nous commencerons avec une superstar ultra-générique et devrons prier pour avoir de la chance à la loterie pour arriver à la personnaliser comme nous le voulons. Et il en va de même pour la liste des coups : seules certaines prises sont disponibles, le reste se joue à la loterie. Au détriment de la progression, les coffres étant bien entendu payants... Vous préférez votre superstar bien habillée, mais nulle dans le ring ou plutôt performante et mal fringuée ? Bref, frustration.
Le début du mode carrière est sans doute la partie la plus scénarisée. Nous commencerons par un séjour au Performance Center, histoire d'apprendre les bases du gameplay, puis direction la NXT. Le passage dans la branche jaune ne sera pas long avant de terminer dans le roster principal. Et les premiers instants ne sont pas de tout repos, avec l'obligation de perdre certains affrontements, non sans prendre soin de réaliser une performance avec un match à plusieurs étoiles. Et ce plusieurs fois, sinon ça recommence. Certes, cet élément se justifiera plus tard dans le scénario, mais sur le coup, un seul sentiment : la frustration.
La carrière est ainsi scénarisée sur quelques mois. Le temps de nous présenter tous les éléments de ce mode de jeu. Ensuite, nous entrons dans un mode plus libre qui, hormis quelques interventions de personnages spécifiques (Triple H, Daniel Bryan, etc.), n'offre plus vraiment d'élément scénaristique. Contrairement aux précédents opus, où la carrière se gérait uniquement depuis une interface, les développeurs ont mis en place un système de « coulisses ouvertes » dans lesquelles nous pouvons interagir avec d'autres superstars. Celles-ci nous donneront des objectifs à réaliser, nous proposeront des alliances ou lanceront des rivalités. Si cela permet d'avoir un minimum de contextualisation par rapport à ce que nous accomplissons, le tout reste très générique. Par exemple, nous pouvons débuter une rivalité sous prétexte qu'une superstar nous aurait insulté dans notre dos...
La progression de notre superstar est des plus lentes. Contrairement à WWE 2K17, dans lequel la seule monnaie suffisait à faire progresser notre superstar, il faudra ici y rajouter des points d'attribut. Le problème ? Ceux-ci se gagnent au compte-goutte en réalisant des objectifs en mode carrière, et encore, ce n'est pas systématique. Notre catcheur commence avec une note très basse et mettra énormément de temps à arriver à un niveau acceptable. Ce qui rend le début du jeu assez difficile dans la mesure où nos adversaires ont une note de 85-90 pour certains, alors que nous avons à peine 50... Frustration.
Le système de promo, introduit dans 2K17, revient dans 2K18 et non sans améliorations. Il est plus intuitif et permet de réussir une joute verbale au micro assez aisément. Néanmoins, le son est toujours absent. Ainsi, nous avons toujours droit à notre superstar remuant les lèvres dans le vide, gesticulant dans tous les sens, avec l'obligation de lire le texte pour suivre ce qui se passe. Il en va de même lors des interviews avec Renee Young ou lors des interactions que nous avons avec d'autres superstars en coulisses, avec une gestuelle encore plus exagérée. Le rendu final est assez bizarre...
Enfin, dernier gros bémol de la carrière : les temps de chargement. S'ils touchent le jeu dans son ensemble, c'est sans aucun doute le mode le plus touché. Et pour cause, les évènements sont plus nombreux : entre les nombreuses phases d'exploration en coulisse, les matchs ou encore les promos, les chargements sont partout et cassent vraiment le rythme.
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