WRC 4 : Loeb part, la série repart ?
Difficile de s'extasier devant cette nouvelle itération encore largement imparfaite de la série de jeux vidéo WRC. Là où l'exigence de WRC 3 pouvait en gêner plus d'un, c'est plutôt la surraccessibilité de WRC 4 qui dérange, avec des paliers de difficulté beaucoup trop mal nivelés qui forcent à opter pour une difficulté personnalisée, ce qui abaisse fortement le défi et donne l'impression de faire face, à soi et à ses propres limites, et non celles qu'auraient pu nous fixer les développeurs.
Du défi, le jeu en manque clairement, avec des modes qui tournent en rond, y compris la carrière presque dénuée de contexte, une maniabilité relativement simple à appréhender et une évolutivité limitée dans la jouabilité, les paramètres de personnalisation de conduite étant par exemple rares. Mais après tout, ce qui compte dans la discipline, c'est de battre le chronomètre, que ce soit le sien ou celui des joueurs en ligne, et ça, le titre le permet avec des tracés parfaitement retranscrits, bien que les décors manquent clairement de peps, et une ambiance très "pro" dans les menus, qui rappelle le cadre dans lequel nous nous retrouvons.
Les adeptes de conduite hors-piste qui connaissent la série apprécieront peut-être cette itération, qui propose malgré tout un challenge dans les conditions de conduite les plus extrêmes, challenge qui ressemble alors à celui proposé dans les précédents épisodes, sans réel ajout. Les autres peuvent passer leur chemin.
- L'expérience WRC jouable
- Tous les pilotes, licences et voitures de quatre championnats
- Une difficulté adaptable, pour tous les types de joueurs
- Des décors imprécis
- Des mises en scène trop fades
- Le gameplay perfectible
- Trop de liberté tue la liberté, pour ce qui est de la difficulté
- Temps de chargement trop longs
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