WRC 4 : Loeb part, la série repart ?
Pour un jeu de simulation, ce qu'il faut, en plus d'un système de jeu irréprochable, ce sont des graphismes au poil favorisant l'immersion. Si la modélisation des véhicules ne manque de rien, avec des détails précis et une luminosité parfaite, les décors apparaissent beaucoup moins soignés. La piste en elle-même et ses abords proches sont crédibles, mais au-delà de ça, l'horizon est vague, peu défini, esthétiquement pauvre. Les rares spectateurs manquent eux clairement de réalisme, tous comme les arbres, pourtant très nombreux, mais dont le rendu du feuillage date d'un autre temps vidéoludique. La luminosité est en revanche très présente, avec la possibilité de parcourir chaque piste de jour, à l'aube ou au crépuscule, ce qui change notre vision du tracé et donne l'impression d'évoluer dans des décors différents, une bonne idée.
Les puristes apprécieront eux la présence de plusieurs vues en course, dont l'inévitable vue cockpit, d'une précision absolue. Parlons aussi rapidement du système de dégâts, beaucoup trop anecdotique : même en cas de gros choc, les dégâts ne sont visuellement que pauvres, et n'affectent que très peu la puissance de notre voiture, ce qui est bien dommage. D'autant plus qu'il est possible de réparer son bolide entre chaque spéciale dans les compétitions adéquates. Terminons par un mot sur la bande-son, là encore assez radine, mais juste, avec des bruits de moteur crédibles, un copilote audible, mais une absence totale de bande-son ou de toute musique d'ambiance. Ne pas oublier non plus des temps de chargement qui, sans être insurmontables, sont bien trop longs (plusieurs dizaines de secondes) et cassent le rythme entre les courses.
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