TEST - Weapon Shop de Omasse : c'est en forgeant que l'on devient forgeron

Dans la peau d'un disciple fraîchement arrivé dans la forge de notre père, nous devons donc apprendre à concevoir des armes blanches en tout genre, mais surtout à comprendre quel type de lame il faudra fournir à nos clients, souvent très dubitatifs. La majorité du temps, nous le passons à forger des armes de toute sorte, avec une méthode unique : notre maître donne le rythme, et nous devons frapper le métal chaud et amorphe à différents endroits pour lui enlever de la matière et lui donner forme, en reprenant le tempo donné à chaque phase. Rien de bien compliqué en somme, bien qu'il faille rajouter à ce système une mécanique consistant à refroidir ou réchauffer notre métal, pour assurer la rapidité de notre œuvre. Le temps et les éventuels combos réalisés en rythme joueront sur la qualité de l'arme et, par extension, sur les chances de réussite des quêtes de nos clients.

Un jeu de rôle dans le jeu de rôle en somme, mais qui peine clairement à se renouveler.

Car oui, une fois confectionnées, nos armes doivent être louées aux aventuriers de passage, en quête du meilleur outil pour les aider dans leur quête. Qu'il s'agisse d'une arme particulière ou d'une demande plus large, il faut bien porter attention à leur style de combat et leurs prédispositions pour espérer obtenir le meilleur pourcentage de réussite de la quête. Car c'est seulement en cas de réussite que nos clients ramènent leur arme, avec quelques sous en plus au passage. L'argent peut alors être investi dans de nouveaux matériaux ou des joyaux qui améliorent nos créations, tandis que les armes pourront elles être rénovées en les frottant simplement vigoureusement, gagner en expérience et en niveau, et être remises sur le marché.

Un jeu de rôle dans le jeu de rôle en somme, mais qui peine clairement à se renouveler : ces mécaniques s'enchaînent très rapidement, mais en raison de leur intérêt limité et de leur répétitivité incessante, elles s'épuisent et agacent très vite. Et malheureusement, ce n'est pas l'emballage qui va arriver à aider le projet à sortir la tête de l'eau.