Until Dawn : La grosse exclusivité PS4 de l'été arrive sur nos consoles, et elle fait peur : dans le bon ou mauvais sens du terme ?
Commençons par un aspect finalement assez technique d'Until Dawn : son gameplay. Directement lié à la narration, celui-ci propose trois types de séquences clairement définies. Il y a d'abord les phases d'exploration. Dans la peau d'un de nos huit héros, nous sommes chargés d'explorer une zone cloisonnée, avec de nombreuses possibilités d'interaction avec l'environnement, et très souvent une source de lumière à diriger avec la manette ou le joystick droit. Ces interactions sont soit là pour faire découvrir quelques-uns des indices liés à l'histoire, soit pour nous faire progresser dans l'aventure. Concrètement, des dizaines d'indices sont présents sur le terrain et leur collecte, bien que secondaire, permet d'éclairer le scénario, d'abord par la simple analyse par le joueur de ces indices, et ensuite parce qu'ils peuvent apporter des éléments aux personnages quant à leur compréhension du mystère. Ils ont ainsi une vraie répercussion sur les dialogues, quand ils sont suffisamment nombreux pour mener à une conclusion.
Il faut garder une attention permanente à ce qu'il se passe à l'écran.
Ensuite, plus étonnant, des totems sont également étalés sur les différents terrains de jeu, et plus ou moins bien cachés. Là, leur collecte est totalement indépendante de l'évolution du scénario pour les personnages, non conscients de leur pouvoir, mais ils permettent au joueur d'avoir une vision d'un évènement futur, qu'il soit heureux ou dramatique. En plus d'offrir la possibilité de découvrir des potentialités narratives susceptibles d'arriver ou non, ils peuvent aussi nous influencer quant aux futurs choix que nous allons faire, pour éviter ou provoquer cette vision : une manière savoureuse de profiter de la majorité des conséquences de l'effet papillon sans multiplier les parties. Pour le reste des interactions, elles sont directement liées à l'histoire, et notre choix de passage ou d'action avec certains éléments aura des répercussions directes sur le cours de l'aventure.
Après, il y a les inévitables choix de dialogues, avec parfois la possibilité de sélectionner deux ou trois potentielles paroles à prononcer par le héros contrôlé à ce moment-là, avec des conséquences sur la narration, le caractère du personnage ou les relations avec les autres protagonistes. En effet, chaque héros est doté de jauges de personnalité propres, réparties en plusieurs catégories, et d'un taux d'affinité avec ses compagnons, qui indique les impacts de nos actes et paroles passés. La confiance ou l'amour entre deux des protagonistes peut ainsi changer clairement toute sorte de scène, plus ou moins futiles.
Enfin, il y a les QTE. Globalement, il s'agit juste d'appuyer sur la bonne touche ou de viser la cible de notre choix avant le temps imparti, une recette simple, mais qui permet d'impliquer le joueur dans les nombreuses séquences dynamiques de l'histoire. Le système de visée est soit lié au caractère gyroscopique de la DualShock 4, qui montre ici toutes ses faiblesses, soit au joystick droit, largement plus maniable. Le timing des Quick Time Event dépend généralement de la difficulté de l'action à effectuer, et se montre parfois très court. Et là, ces passages étant souvent liés à des scènes où le danger est extrême, ce dernier ne pardonne pas. Le dosage de la difficulté de ces séquences souvent décriées pour leur simplicité est ici parfaitement équilibré, et il faut donc garder une attention permanente à ce qu'il se passe à l'écran.
Vous l'aurez compris, le gameplay d'Until Dawn ne révolutionne en rien celui des jeux d'aventure scénarisés à l'extrême, mais a le mérite d'être, à tous les niveaux, intégré à la mécanique de l'Effet Papillon, au cœur de la narration.
Commenter 33 commentaires
Sinon j'ai regardé un stream pendant une petite heure sur ma PS4 et concrètement (je mets en spoil, car des éléments de l'histoire peuvent être révélés dans ce que je vais dire):
Au final c'est plus un mélange de Ravenous, Saw et d'un slasher type Halloween.
Mais l'histoire empreinte beaucoup à Ravenous...
Bref, sinon le test explique bien l'aspect gameplay du jeu et ne spoil pas, cool.
Sinon je vais attendre que le jeu baisse de prix, c'est typiquement le genre de jeu à faire en soirée avec des amis.
ça peut être sympa mais pas à 50€.
Un message un peu plus constructif expliquant ton propos et ton avis sur le jeu n'aurait pas été de trop pour argumenter ton commentaire... Là ça fait plus rageux qui n'a pas touché au jeu
Retourne sur JV.com au lieu de cracher ta rage
T'y a joué mon gars ? Non, alors tais toi merci.
Je m'attendait a un jeu du genre de la série "Obscure", finalement on en est loin, ces plus un Beyond: Two Souls dans le gameplay avec un peut de "suspense/horror" façon cinéma.
Voila pourquoi il est surnoté.
Techniquement on dirait du ps3+ , surment du au portage de la version ps3 présenter en 2012, apres je me laisserais bien tenter par le bundle