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TEST - The Inpatient : cela aurait pu être un excellent jeu VR...

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The Inpatient : Un jeu d'horreur qui mise sur le principe de l'effet papillon, l'idée est excellente, la réalisation moins.

En 2015, Supermassive Games avait fait fort avec Until Dawn, un film d'horreur interactif, et avait remis le couvert en 2016 avec Until Dawn: Rush of Blood, un rail-shooter plus que flippant en réalité virtuelle, qui a donné quelques cauchemars aux possesseurs de PlayStation VR. De fait, lors de son annonce, à l'E3 dernier, une certaine hype était née autour de ce prequel à Until Dawn. La promesse était forte, les attentes aussi. Malheureusement, comme nous l'avions pressenti lors de notre première prise en mains du titre à Los Angeles, The Inpatient n'est pas le jeu que tout le monde espérait. Mais voyons pourquoi en détail. 

The Inpatient, de par sa durée, peut être pris comme un film interactif dont nous serions le héros.

The Inpatient PS VR

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The Inpatient nous met dans la peau d'un homme, ou d'une femme, qui se réveille dans une pièce, attaché à une chaise, avec un vieux monsieur armé d'une très grosse seringue. Il nous demande alors si nous nous souvenons de qui nous sommes avec la possibilité de choisir entre deux réponses. D'entrée, le principe est posé et cette possibilité de choix binaire sera la base de progression dans le jeu, sachant que certains auront des répercussions sur la suite de l'histoire. Le fameux « effet papillon », édicté par le météorologue Edward Lorenz, est ici mis en application pour offrir au joueur plusieurs façons de vivre l'histoire. Chaque « nœud » offrant une répercussion ultérieure est d'ailleurs signalé par un envol de nombreux papillons lors de la sélection d'une réponse et se voit répertorié dans l'onglet dédié du menu principal. Pratique, une fois l'aventure finie, pour savoir où ces choix cruciaux ont été faits et pouvoir relancer l'aventure en décidant où il faudra en effectuer d'autres. Autre constante dans le jeu, la présence de flash-back qui nous ramènent dans le passé et nous font comprendre, ou pas, ce qui se passe dans cet asile de fou. 

The Inpatient 2017 06 12 17 002Sans vous gâcher le plaisir, sans spoil autrement dit, nous avons terminé le jeu quatre fois et, nous pouvons vous confirmer qu'il y a de réels changements, autant dans le déroulement que dans la fin. Certes, la progression est linéaire et les lieux traversés seront toujours les mêmes. Pour autant, la vie et la mort de certains personnages, même le nôtre, dépendent réellement de nos choix. Plus amusant, en reprenant la partie au point de sauvegarde (il n'y en a qu'un), le deuxième passage ne s'est pas passé de la même façon. Difficile d'expliquer sans trop en dévoiler, mais il faut retenir que la promesse de causalité suite aux choix existe vraiment, même si elle reste prisonnière de la linéarité de la traversée des lieux.

Cette invitation à la rejouabilité - les plus accrocs essayeront sans doute de trouver tous les arcs -, a sans doute été pensée pour essayer de contrer une durée de vie ne dépassant pas les cent minutes, soit à peine un peu plus d'une heure et demie. Cela aurait pu être une bonne chose si, tout simplement, recommencer l'aventure n'obligeait pas à tout refaire, même les parties purement narratives, sans aucun moyen de les sauter. Ajoutez-y que le gameplay est lourd et lent, vraiment très lent, et vous sentirez combien relancer une partie pour essayer d'autres options ne se fait pas forcément le sourire aux lèvres. 

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