TEST - Super Lucky's Tale : il était une fois un petit renard qui passa de la VR à la 4K
par Eric de BrocartSuper Lucky's Tale : Après avoir fait le beau sur l'Oculus Rift et le Gear VR, Lucky, le petit renard roux, s'invite en exclusivité sur Xbox One et Windows 10.
Côté gameplay, Playful Corporation propose, avec Super Lucky's Tale, une prise en mains tout à fait classique pour le genre. Lucky peut sauter, fouetter en donnant un coup de queue (pour étourdir un ennemi, déclencher un interrupteur ou envoyer un projectile), attaquer en piqué et creuser le sol (pour déterrer des pièces, éviter des attaques ou entrer dans des endroits inaccessibles autrement).
Il existe une certaine imprécision agaçante qui rend souvent difficiles les sauts sur les ennemis ou les plateformes.
Plutôt facile, Super Lucky's Tale n'est pas destiné aux joueurs hardcores. À contrario, il saura amuser les plus jeunes d'entre nous et aussi ceux qui aiment jouer sans se casser les doigts sur la manette. Seul le combat final contre Jinx pourra poser problème aux moins habiles, tant il est étonnamment plus difficile que tous les autres avant. En dehors de cette surprise finale, finir le jeu à 100 % demandera quand même un peu de temps, de patience et d'observation tant quelques items pour obtenir les trèfles sont parfois (trop ?) bien cachés. D'aucuns y verront une façon artificielle d'augmenter la durée de vie, d'autres, les fans compulsifs de complétion et les chasseurs de succès, y verront un défi à relever pour avoir les précieux 1000 G.
Cela dit, pour y arriver, il faudra faire avec une certaine imprécision agaçante qui rend les sauts souvent difficiles, malgré l'affichage au sol de l'ombre de Lucky censée nous aider à contrer les erreurs de perception de la perspective. Même si, au bout de quelques niveaux, nous avons fini par prendre le coup, nous avons renoncé à compter le nombre de chutes lors de sauts sur des plateformes, de pertes de vies lors des combats avec les ennemis qu'il faut tuer en leur sautant sur la tête, ou encore lors du combat final en jaugeant mal l'endroit où atterrir pour éviter les flammes sans tomber dans le vide.
Choix original des développeurs, la caméra peut faire un tour complet de notre bon Lucky pour voir les alentours. En effet, il est bien possible, comme il se doit, de la déplacer avec le joystick droit, mais uniquement sur trois positions : vue arrière gauche, vue arrière et vue arrière droite ; il en est de même avec la vue à la première personne (appui sur Y). Si globalement ce choix n'est pas gênant, la caméra étant bien gérée par le jeu, lors de certains passages avoir cette possibilité serait bien utile.
Sinon, avec Super Lucky's Tale, l'équipe de développement a voulu offrir une certaine variété dans le gameplay et elle y est plutôt bien arrivée. En plus des mondes en 3D, certains niveaux sont en 2D avec un scrolling horizontal (automatique ou pas) où, parfois, il faut même basculer vers l'arrière-plan, en tout petit tellement nous sommes loin, pour pouvoir récupérer les items nécessaires à l'obtention d'un trèfle. Les terriers abritent aussi des niveaux où il faut déplacer, en les poussant, des statues de renards sur les cases avec une croix selon un circuit imposé. Ni trop compliqués ni trop simples, ces puzzles sont agréables à résoudre et permettent tous de gagner un trèfle. Les niveaux avec un labyrinthe et une boule sont plus délicats à passer et vont en agacer plus d'un.
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