Street Fighter V : L'attente fut longue, mais le résultat est plus que convaincant. Il était temps...
Février 2016, Capcom sortait une production attendue par toute une communauté, Street Fighter V. Nous l'avions décortiqué dans tous les sens et, bien que la prise en main avait su nous convaincre, le contenu laissait grandement à désirer. De mois en mois, les développeurs ont peaufiné le titre et équilibré les personnages en se basant sur les retours des joueurs, en ajoutant divers combattants et terrains survoltés, et en proposant de nouveaux modes. Nous attendions une grosse transition pour nous pencher de nouveau sur la bête. La firme nous pond Street Fighter V : Arcade Edition, n'est-ce pas l'occasion rêvée pour nous y remettre ?
C'est le bonheur total !
D'un point de vue graphique, nous retrouvons cet aspect particulier s'inspirant grandement du quatrième opus. Depuis le temps, le studio de développement a bien travaillé en peaufinant les arrière-plans/les décors. Et pour cause, ces derniers sont plus vivants et clinquants. Les personnages, eux, semblent plus nets et soignés. Bref, une chose est sûre, l’équipe ne délaisse pas la partie visuelle et ajoute certaines choses par-ci, par-là pour émoustiller les mirettes.
Entre temps, nous avons eu droit à un mode Histoire qui s'attarde, très brièvement, sur les péripéties de tous les héros du jeu ; mode qui, au final, est peu divertissant et s’achève en quelques minutes. Sincèrement, nous pensons que ce coin a été ajouté pour faire patienter. Patienter avant quoi ? Eh bien, la venue du mode Arcade. Et nous y sommes, il est là, il est beau, et il est ultra jouissif. La firme japonaise prend enfin les joueurs au sérieux en diffusant un concept complètement dingue, celui de s'amuser selon une génération. En effet, tout en conservant l'esprit de ce cinquième épisode, nous pouvons nous plonger dans un univers tiré de Street Fighter, Steet Fighter II, Steet Fighter Alpha, Steet Fighter III et Steet Fighter IV. Bien évidemment, un chemin inédit, Steet Fighter V, est présent.
Chaque « titre » suggère un certain nombre de combats, ainsi qu'un cheminement à l'ancienne, avec un ordre chronologique bien précis. Par exemple, dans Street Fighter II, nous terminons nos matchs face à Balrog pour débouler sur le boss final, Bison. Chose complètement folle, le délire d'antan a été conservé, à savoir le fameux combat contre Akuma en ne perdant pas une seule fois. Cerise sur le gâteau, les Bonus Stage sont de retour ! Ajoutez à cela des défis, des missions, des « combats supplémentaires » pour diversifier un peu le tout, et c'est le bonheur total !
Du côté de la bande-son, là aussi, nos esgourdent se régalent de toute part. Différentes tonalités populaires ont été retravaillées pour faire monter l’adrénaline et enchaîner nos ennemis en rythme. C'est prenant, les vieux de la vieille sont aux anges, les plus jeunes découvrent des musiques endiablées qui ont bercé les gamers des années 90. Chapeau bas.
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Splendide.