TEST - Samsung Gear S2 : est-ce enfin la montre connectée à mettre à son poignet ?

250 mAh. Voilà la capacité de la batterie de cette Samsung Gear S2. Ce chiffre est assez représentatif quant à l'autonomie d'un smartphone, mais cela s'avère plus difficile avec une montre. En se fiant à la concurrence, qui propose parfois plus, ces équipements tiennent rarement plus d'une journée. Fort heureusement, l'optimisation logicielle a aussi son importance et Samsung a su développer un certain talent dans ce domaine au fil des années. Si l'absence de benchmarks rend difficilement représentative l'autonomie de cette Gear S2, de par notre expérience personnelle nous avons pu constater qu'elle gardait facilement la charge, 2 jours pleins sans avoir à activer l'économie d'énergie ou faire attention à son utilisation. Tout y est passé, les SMS, appels, podomètre, rythme cardiaque, des heures d'écoute musicale par contrôle de la montre... Et elle ne bronche pas. Sans avoir poussé l'engin à sa limite, il est sans doute possible de tenir 3 jours avec certaines concessions, sur la luminosité notamment. Le mode économie d'énergie permet d'augmenter considérablement la tenue de la batterie en coupant la majeure partie des fonctionnalités et en faisant passer l'écran en mode noir et blanc.

Le lecteur musical accuse parfois un retard d'affichage des couvertures d'albums.

La recharge se fait à l'aide d'un petit socle à induction et remplit la batterie en un peu plus d'une heure et demie, voire deux heures, ce n'est pas mauvais du tout pour un tel procédé. Tout semble aller pour le mieux avec la Gear S2 donc, elle répond à toutes les attentes, de manière fluide, et son autonomie dispense de checker constamment le niveau de batterie. Cependant, il existe quelques ombres au tableau, comme le lecteur musical qui accuse parfois un retard d'affichage des couvertures d'albums, ou encore des applications comme Spotify qui ne sont (temporairement ?) plus compatibles avec le lecteur de la montre.